Bassirou Diomaye Faye prône un droit de grève encadré pour préserver l’ordre public

Dans le cadre de l’audience de rentrée solennelle des Cours et Tribunaux prévue pour 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance d’un équilibre entre le droit de grève et l’ordre public. Selon lui, ce droit fondamental ne doit pas être exercé dans l’anarchie. Il a exprimé cette vision lors d’un discours invitant les acteurs judiciaires à réfléchir sur ce thème essentiel pour la cohésion sociale.
Le président a déclaré que « le droit de grève ne s’exerce pas dans l’anarchie » et a insisté sur le fait que son exercice doit être conforme aux dispositions de l’article 25 de la Constitution, qui interdit toute atteinte à la liberté de travail et aux services publics. Le droit de grève, a-t-il précisé, doit s’ajuster pour respecter l’ordre public et assurer la sécurité, la santé et la tranquillité des citoyens.
Il a rappelé que ce droit est une composante essentielle de la démocratie, permettant aux travailleurs d’exprimer leurs revendications légitimes, mais sans compromettre la continuité des services publics essentiels, notamment dans des secteurs vitaux comme la santé, l’éducation, et la sécurité publique. En s’appuyant sur les textes législatifs tels que la loi n°61.33 du 15 juin 1961, il a mentionné que des obligations, comme le respect des services minimums, garantissent cette continuité.
Le président a également souligné l’importance des réquisitions administratives, encadrées par l’article L. 276 du Code du travail, pour maintenir les services publics, mais a insisté sur leur application proportionnée et discernée, afin de ne pas restreindre la liberté syndicale. Les réquisitions doivent être guidées par l’intérêt général tout en respectant le droit de grève.
Diomaye a encouragé les inspecteurs du travail, ainsi que les magistrats, à promouvoir la conciliation et a souligné l’engagement du gouvernement à renforcer les dialogues entre travailleurs, employeurs et autorités publiques. Des mécanismes tels que l’arbitrage et la médiation seront intégrés pour résoudre les conflits de travail, a-t-il annoncé, exhortant à un exercice responsable du droit de grève. Ces informations ont été relayées par nos confrères de Sud Quotidien, qui mettent en lumière l’appel du président à ne jamais compromettre la stabilité nationale pour des intérêts professionnels.
Hier il a insulté les magistrats en les traitant de « Deume ». Aujourd’hui il change complètement de discours parce qu’il est le premier magistrat.
Il doit se sentir mal.
Ëskëy sounu Borom!
Mais le droit de manifester n existe plus
De quoi avons nous peur ?