Le comité pour la défense des intérêts de Bargny déplore le manque de soutient dans leur combat contre l’érection de la centrale à charbon dans leur localité. Il regrette le mutisme des autorités étatique, religieuse du pays, et à l’opinion national et international.
« Vous êtes en train d’assister silencieusement à la disparition d’une communauté. Vous vous rendiez coupables du crime de non assistance à personne ou à communauté en danger », a déclaré le comité lors d’un conférence de presse, à l’endroit des autorités étatique, religieuses et à l’opinion nationale et internationale. Selon Daouda Guèye, membre du collectif, le protocole pour la centrale à charbon est « un non respect des articles 145 et 250 du Code des collectivités locales. Le protocole devrait être à la disposition des conseillers. Légalement ce protocole ne peut être normal ». Il n’exclut pas de déposer une plainte contre le maire Abou Ahmet Seck, accusé d’avoir « signé sur le dos du Conseil municipal qui est l’organe délibérant.
Le comité pour la défense des intérêts de Bargny compte mener le combat contre ce qu’il qualifie dans la déclaration de « protocole qui scelle le sacrifice de toute une communauté sous l’autel de la satisfaction de vils intérêts d’un maire arriviste, avide et assoiffé de pouvoir et d’avoirs financiers ». C’est pourquoi, disent-il, « les populations ne ménageront aucun effort pour proclamer partout et en tout temps leur farouche opposition à la construction de cette centrale même dans la phase d’exploitation », renseigne le journal Le Quotidien.