Réunis en assemblée ce dimanche 22 juin, les membres du Collectif National des Impactés du TER ont exprimé leur profonde exaspération face au manque de réaction de l’État sur leur situation. Ils dénoncent un « silence coupable » et un mépris institutionnalisé à leur égard.
« Depuis des années, nous multiplions les démarches pour faire entendre nos revendications. Mais en face, c’est l’indifférence totale », déplore un porte-parole du Collectif dans le communiqué parvenu à Senego. « On nous a expropriés, délogés, appauvris, sans qu’aucune mesure sérieuse de réparation ne soit prise. »
Malgré les appels répétés au dialogue, les responsables du projet TER et les autorités gouvernementales n’auraient jamais répondu favorablement aux sollicitations du Collectif. « C’est une forme de violence symbolique qui s’ajoute à notre détresse économique et sociale », affirme un membre du comité de coordination.
Face à cette situation qu’ils jugent « inacceptable », les impactés du TER annoncent le lancement, dans les prochains jours, d’une série de manifestations pacifiques sur tout le territoire concerné, pour réclamer justice et réparation.
« Trop, c’est trop. Nous allons occuper pacifiquement l’espace public pour que nul ne puisse continuer à faire semblant de ne pas nous voir », prévient le Collectif. Celui-ci affirme rester « ouvert à un dialogue sincère et constructif », mais avertit : « Nous n’accepterons plus que le silence soit la seule réponse qu’on nous oppose. »
Dans ce combat pour la reconnaissance de leurs droits, les membres du Collectif appellent l’opinion publique nationale et internationale à « prendre acte de la situation » et à « soutenir les oubliés du TER ».
