Environ 1 200 grossesses en milieu scolaire sont recensées en 2022 au Sénégal, d’après Mamadou Elimane Kane, responsable des programmes au Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep). Cette annonce a été faite lors d’un atelier visant le renforcement des capacités des élèves de Dakar et de la banlieue sur des sujets tels que l’éducation à la santé de reproduction, les violences et les mutilations génitales féminines.
Même si le taux a baissé par rapport à 2021, selon M. Kane, le nombre de grossesses en milieu scolaire reste préoccupant. Il souligne que depuis 2014, l’observatoire des grossesses précoces à l’école note une diminution du taux de grossesses précoces en milieu scolaire, mais insiste sur le fait que même avec cette baisse, le nombre reste élevé. «Mille cent à mille deux cents cas de grossesses en milieu scolaire, c’est trop. Si on fait la radioscopie, les chiffres sont quand même alarmants», affirme-t-il, cité par le site Walf-groupe.com.
La région de Sédhiou est en tête en termes de grossesses précoces, une situation que M. Kane attribue à l’enclavement de certaines localités et à une moindre information sur la question de la santé de reproduction des jeunes. De plus, il pointe du doigt la réticence de nombreux chefs religieux de cette région sur les discours relatifs à la sexualité.
Le contraire aurait été plus inquiétant non?Il veut qu’il y est davantage de grossesses.J’en perds mon latin.
Pourquoi baisse inquiétante au lieu de hausse inquiétante? Revoyez le titre s’il vous plait.