BAD : Amadou Hott en embuscade, qualifié au second tour, tout peut encore basculer

L’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD) est entrée dans sa phase décisive ce 29 mai à Abidjan. Cinq candidats étaient en lice, dont Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Économie. À l’issue du premier tour, le candidat sénégalais s’est qualifié pour le second tour en terminant troisième avec 17 % des voix, derrière le Zambien Samuel Munzele Maimbo (47 %) et le Mauritanien Sidi Ould Tah (43 %).

Même si Hott a obtenu un score modeste, en particulier auprès des votants régionaux (africains), il reste en course dans un contexte où les alliances et les désistements peuvent tout bouleverser. Les négociations en coulisses ont commencé entre les quatre candidats qualifiés pour le second tour. La Sud-Africaine Bajabulile Tshabalala complète ce quatuor.

L’issue du vote dépendra en grande partie du report des voix des candidats éliminés, mais aussi des choix stratégiques des grands pays non africains, influents au sein de la BAD. Des changements d’alliances ou de consignes de vote sont possibles, mais sans garantie que les électeurs suivront les recommandations de leurs représentants.

Si les désistements se confirment en faveur de Hott, sa candidature pourrait reprendre de la vigueur. Rien n’est encore joué, et la journée s’annonce longue à Abidjan, où les scrutins pourraient se poursuivre jusqu’à un troisième tour. Verdict attendu d’ici la fin de journée.