Il est souvent la cible des loyalistes de Tanor qui l’invectivent à souhait.On l’aime on ne l’aime pas, Babacar Diop reste parmi les activistes du Parti socialistes(Ps). Docteur en philosophie, il est vu aujourd’hui au sein de la formation politique de Senghor comme un « intrus » voir le marginal par certains
de ses camarades de parti.
Professeur comme l’appelle ses collègues de l’Université, Cheikh Anta Diop le coordonnateur de la Jds, semble choisir son camp aujourd’hui. Pourtant le leader de la
Jeunesse pour la démocratie et le socialisme est accaparé, voir récupéré par certains socialistes du département de Dakar. Cependant, il est plus prédisposé et
écouté par l’opinion ces temps-ci plutôt que ces derniers.
Aujourd’hui au Parti socialiste, Babacar Diop semble être plus illustre que Barthélémy Dias. Une popularité à tort ou à raison, mais il l’a obtenu grâce à sa défiance envers Ousmane Tanor Dieng. Et son ancien adversaire et concurrent au poste de Secrétaire général national du Mouvement national des jeunesses socialistes, Barthélémy Dias, pour ne pas le nommer, veut coûte que coûte accaparer le leader de la Jds, qui pourtant a porté seul ses combats sans l’aide de Khalifa Sall, encore moins des membres du département de Dakar comme Barthélémy Dias, Aminata Diallo ou Bamba Fall.
En étant en phase aujourd’hui avec les « rebelles » du Ps, Babacar Diop risque de perdre sa trajectoire politique voir sa notoriété politique. Aussi l’homme risquera d’être taxé de pro « Khalifa ». Une considération qu’il a, longtemps réfuté. Babacar Diop comme c’est bien lui qu’il s’agit, n’a jamais été d’accord avec son parti dans le cadre de leur appartenance à la coalition Benno Book Yakaar (Bby). Toujours, le professeur et non moins jeune responsable socialiste a récemment, à travers moult réquisitoires, asséné quatre vérités au régime Sall, accusant le Président Macky Sall de faire pire que Wade pour n’avoir enclenché aucune voie de rupture.
Pire, le patron des « Jeunesses Pour la Démocratie et le Socialisme » a trouvé que la famille Faye-Sall avait « privatisé le pouvoir ». Aujourd’hui il est la cible des balles des « sniper » du Secrétariat exécutif.