Avancée de la mer à Guet-Ndar : Sos pour l’école Cheikh Touré

Le président du comité de gestion de l’école primaire Cheikh Touré de Guet-Ndar, Arona Ndiaye, s’est adressé à la presse pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de réhabiliter les bâtiments qui abritent depuis très longtemps cet établissement scolaire de la Langue de Barbarie.

Non seulement ces vieilles bâtisses menacent de tomber en ruines, mais elles sont à la portée des vagues de l’océan Atlantique. Du fait des conséquences désastreuses de l’érosion côtière et maritime, il ne reste plus grand-chose de ces vieux bâtiments. Des pans entiers de murs de clôture ont été détruits par les raz-de-marée.

Selon M. Ndiaye, l’heure est grave et la situation dramatique. « Guet-Ndar est en train de se faire «dévorer». Si c’est très bien de protéger les populations et les concessions de la Langue de Barbarie contre l’avancée de la mer,  il serait également judicieux de penser à la protection et à la réhabilitation des bâtiments très vétustes qui abritent cette école primaire Cheikh Touré de Guet-Ndar, témoin des hauts faits de l’histoire de l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) ».

La mer est agitée, a-t-il précisé dans une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, et, « à travers les bâtiments qui abritent cette école, une brèche naturelle pourrait se créer d’un moment à l’autre. Il serait peut-être possible de mobiliser l’armée ou de trouver d’autres solutions qui pourraient permettre une protection durable de cet établissement scolaire ». (Soleil)

 

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