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Au-delà du commissaire Sangharé, que retenir de cette histoire...

Le commissaire Baba Sangharé  fait l’objet de beaucoup d’insultes sur les réseaux sociaux suite à son comportement envers le Dr. Cheikhouna Gueye de  la pharmacie Fadilu Mbacké.  Mais, à y voir de plus près cette affaire ne montre-t-elle pas un état d’esprit de l’homo sénégalensis.

Le désordre semé par le commissaire Sangharé à la pharmacie Fadilou Mbacké  n’est qu’une goutte d’eau dans un vase d’abus, que vivent les Sénégalais.  En effet,  beaucoup d’entre eux se plaignent de mauvais traitements de la part des forces de l’ordre, qui n’hésitent pas à utiliser le bâton là où il fallait un dialogue dissuasif.

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En réalité, l’homo sénégalensis, sous réserve de quelques uns, a une vision de la jungle du pouvoir. Il n’hésite pas à écraser le plus faible, dans ses actes et dires. Et cela se reflète à tous les niveaux de la société.

Au sein de la famille, du couple, en passant par l’école, le lieu de travail, dans l’administration. Bref, tous les segments  de la société sont impactés par ce vice. Par conséquent, la méthode brutale de Sangharé ne serait qu’un prolongement d’un comportement quotidien du « Sénégalais ».

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Les forces de l’ordre travaillent pour les citoyens, en prévenant les infractions et arrêtant les délinquants pour les livrer à la justice. Et cette population, qui contribue au bon fonctionnement de l’administration  à travers son impôt, mérite plus de considérations.  Nous tentons de dire ici tout haut ce que les gens murmurent chez eux, entre amis, tout bas.

Il est grand tant que les détenteurs du pouvoir de répression comprennent leur rôle conféré par la loi mais qu’il ne sont pas au-dessus de la loi. Car, peuvent être poursuis pour  abus d’autorité, le cas échéant.

Il est temps de revoir la formation de ces forces de l’ordre, qu’ils comprennent que l’usage de la force doit venir en dernier lieu. Et ceci doit être une règle déontologique à réciter chaque matin en enfilant la tenue respectueuse.

Nous terminons avec cette  citation de Thomas Sankara, qui illustre parfaitement nos propos.  « Un militaire sans formation idéologique est un criminel en puissance. » 

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

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4 commentaires

  1. Ce le peuple ki donn le pouvoir donc merite respect allez dan n importe kell poste vs verrez si la population est geree av respect ou pas ce just ecoeurant et revoltant


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