Des professionnels des médias ont listé les nombreux défis à relever par les Assises nationales lancées ce jeudi, à la maison de la presse, pour améliorer les conditions de travail des journalistes et techniciens de ce secteur. Le président de la coordination des associations de presse (CAP), Mamadou Ibra Kane, a pris la parole pour faire un diagnostic dudit secteur, qui doit, à partir de ces assises, trouver la marche tant souhaitée.
La faillite
« Le premier problème à la base des difficultés des médias est d’ordre économique. La presse sénégalaise est en situation de quasi faillite depuis la pandémie du Covid-19, la guerre en Ukraine et les manifestations publiques. Cette succession d’ événements a entrainé une perte cumulée de plus de 70% du chiffre d’affaires« , a déclaré Mamadou Ibra Kane.
La précarité
Le directeur de la Cap porte un grand espoir sur ses assises nationales de la presse. « Il faut, à travers ces assises, tenter de revoir le modèle économique de la presse sénégalaise. Nos entreprises et les travailleurs des médias peuvent et doivent vivre de leur labeur« , a-t-il soutenu.
Les arrestations
Pour Mamadou Ibra Kane, le deuxième facteur à l’origine de la crise du secteur est lié aux « atteintes extrêmement graves à la liberté de presse et à la liberté d’expression ». « En tant que journaliste, il faut préciser que nous ne sommes pas au service des partis politiques et des lobbies. On doit permettre aux journalistes de travailler de manière digne et au service des populations. Les journalistes sont emprisonnés, violentés et gazés durant les manifestations publiques comme s’ils étaient des ennemis« , a-t-il dit.
Les réseaux sociaux
Le troisième élément est la nécessité de la mutation technologique de la presse. Selon Mamadou Ibra Kane, il faut comprendre que sans la mutation technologique, il y’aura toujours des difficultés économiques dans le secteur des médias. « La technologie nous permet de conquérir la sous-région et le monde. Nous espérons que ces assises vont nous aider à les résoudre » a indiqué Mr Kane.
Moi je suis de la presse. Je ne suis ni pouvoir ni opposition. On doit permettre à des journalistes libres non à des mercenaires de critiquer positivement ce régime. Macky est un bon président. Donnez le droit à certains de l’apprécier
La mouvance présidentielle n’existe plus. Vous êtes devenus minoritaires les gens comme moi qui avaient voté pour Macky sans être un fan vont vous tourner le dos
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