« Les Assises de la justice permettront d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels du secteur et les moyens d’y remédier« , a soutenu le ministre de la Justice.
Ousmane Diagne, lors d’un entretien avec l’APS, ce vendredi, est revenu sur la question de la réforme de la Justice, en prélude de la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : « La réforme et la modernisation de la justice ». Une rencontre qui sera présidée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, mardi prochain, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD).
Un diagnostic de tout ce qui constitue un dysfonctionnement…
D’après Ousmane Diagne, « la feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais puisse répondre à ses objectifs premiers. C’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations qui doivent en être les principales bénéficiaires… C’est dans ce cadre que les assises de la Justice ont été convoquées et les objectifs qui leur sont assignés consistent à faire le diagnostic de tout ce qui constitue un dysfonctionnement, de tout ce qui, par le passé, a valu à cette justice, qui est un attribut essentiel de la souveraineté, que tous ces dysfonctionnements supposés ou réels puissent être identifiés et les moyens d’y remédier puissent être envisagés au mieux des intérêts de la République« .
Pour que la population puisse avoir son mot à dire…
Il précise que l’objectif du président de la République, « qui en est le principal initiateur, c’est que la justice puisse faire l’objet d’un débat le plus ouvert, le débat des populations, des professionnels de la justice, de tous les segments de la société… Il est normal que l’on puisse d’abord identifier les maux de la justice, permettre à tout le monde de donner son avis. Parce que la justice ce n’est pas uniquement l’affaire des magistrats et des professionnels de la justice. Il est normal que la population puisse avoir son mot à dire, identifier les dysfonctionnements qu’elle pourrait déplorer et envisager les solutions qui pourraient y remédier« .
« Il a voulu que ces assises soient les plus inclusives possibles…«
Il appartiendra, selon le garde des sceaux, aux participants de « décider des principaux axes de réformes de la justice… L’idée du président de la République c’est de laisser aux participants de décider de ce qu’il faut faire, ce qu’il y a lieu de discuter, de faire des propositions dont il appréciera la suite à donner. La convocation des Assises de la justice rend compte de la volonté du président de la République de se pencher sur les maux qui gangrènent la justice. Il a voulu que ces assises soient les plus inclusives possibles« .
Et se donner les moyens d’y parvenir…
A cet effet, la convocation de ces assises exprime « une volonté de faire jouer à la justice sa partition, c’est-à-dire rendre la justice au nom du peuple sénégalais et jouer pleinement son rôle dans le concert des institutions de la République… Tout ce qui est de nature à améliorer le fonctionnement de la justice devrait être envisagé. On ne peut pas réclamer une justice indépendante sans que les moyens conséquents et concourant à cette fin ne soient mis à disposition. Dès lors qu’on parle de justice performante, on doit se donner les moyens d’y parvenir. Encore une fois, on ne peut pas vouloir une chose et ne pas se donner les moyens d’atteindre les objectifs fixés, c’est-à-dire une nette amélioration du fonctionnement du service public de la justice, de la distribution de la justice au mieux des intérêts des populations au nom desquelles cette justice est rendue« .
Parler de tout avec « un grand T…«
Il poursuit : « Quand on parle de réconciliation, c’est juste parce que les années précédentes, on a pu voir qu’il y a eu effectivement une forme de désaffection de la justice. Il y a des moyens d’y remédier, et c’est pour cela qu’on va se donner les moyens d’y parvenir. Il faut juste que tous les participants à ces assises puissent avoir l’opportunité de s’exprimer librement et de façon précise non seulement sur les griefs qu’ils pourraient formuler à l’encontre de la justice et les moyens appropriés pour y parvenir… Dès lors que nous sommes à la veille de ces assises, il n’y a pas de sujet tabou et c’est la volonté du Président de la République. Si tous les segments de la population sont conviés et toutes les institutions, il va de soi que le but poursuivi est de faire en sorte qu’on parle de tout avec un grand T« .
Tirer surtout les leçons sur une personne du nom de ISO madior fall tombé de son piédestal préférant les ors du pouvoir à son intégrité intellectuelle.
Il ne vaudra plus rien dans ce pays pour le reste de sa vie pour avoir été à la solde d’un homme qui avait oublié avec l’ivresse du pouvoir la finitude sur terre.
Iso nous avait habitués à changer de postures selon les envies de macky sall.
Tay lepp diekhna!
Kou mar takh di naane pootite bou robinet tidiéé nga rouss.
J’ai hâte qu’il soit convié à ces assises et de voir sa tête ou s’il préfère décliner pour son mea culpa. Idem pour aîssata tall Sall même si elle a enregistré moins de farberies à son compteur.
Rien n’est éternel !
Évitons de rester du mauvais côté de l’histoire.
Plein de bonnes choses à ce nouveau régime
Que la main de DIEU reste éternellement sur le nouveau régime. Gnoki niaane sunu BOROM bu baakhé Sénégal soppékou.
Acteurs de la justice c’est le moment ou jamais de démontrer au sénégalais que »Yes, you can ».
Vous avez un noble métier. Vous devez être les relais de la justice divine sur terre.
Toujours décider selon son intime conviction et non selon les desiderata d’un homme encore fût il Président de la République.
Bammel khatna, wéétna, leundeumna. Té amna biss bo khamné kenn douko diaass!
Le vaillant et brave peuple vous regarde.
Bonnes assises de la justice.