C’est un moment crucial pour faire le bilan du fonctionnement et de l’organisation de la justice, selon Maurice Soudieck Dionne, enseignant-chercheur en science politique. Il estime que la justice, rendue au nom du peuple sénégalais, nécessite une réévaluation après les difficultés récentes. Cette réévaluation est essentielle pour aborder les questions de respect des droits et libertés des citoyens, d’efficacité, d’impartialité et d’accessibilité de la justice. Il souligne aussi l’importance de renforcer les moyens humains, matériels et financiers pour que la justice soit véritablement indépendante et serve les citoyens dans le respect des droits et libertés.
Serigne Bassirou Gueye, président de l’OFNAC, affirme que ces assises arrivent à point nommé. Pour lui, le choix du président de la République d’organiser un débat sur la justice est judicieux. Il insiste sur l’importance de continuer à dialoguer et réfléchir sur les questions de justice, car cela permet d’espérer une amélioration continue. Les orientations données montrent un avenir prometteur pour la justice.
Me Pape Sène, président du Comité sénégalais des droits humains (CSDH), espère qu’à l’issue de ces assises, la justice sera davantage au service de la population. Il insiste sur la nécessité d’une justice indépendante, où les décisions seront moins contestées, et qui contribuera au développement économique et social du pays. Il estime que les textes actuels régissant la justice doivent être adaptés au contexte actuel et aux engagements internationaux du Sénégal.
Mamadou Thior, président du Cored, souligne la pertinence de la tenue de ces assises en raison de la diversité des participants. Il considère que la justice, étant rendue au nom du peuple sénégalais, doit subir un examen régulier pour mieux se projeter dans l’avenir. Cette rencontre est, selon lui, un moment important pour évaluer et améliorer l’efficacité de la justice pour tous.
