Après le mal poupon : Et si on parlait aussi du scandale des crèches !

L’énorme scandale de la pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior fait la Une des médias Sénégalais. Cette affaire révèle une maltraitance de bébés, dévoilée à travers une vidéo d’une nounou corroborée par des témoins. Elle pointe aussi la responsabilité de l’Etat, via ses services de protection de l’enfance. D’ailleurs, la directrice générale de la Case des Tout-petits, Maïmouna Cissokho, avait déjà fait un mea culpa, annonçant, à la suite de ce scandale, un projet de décret portant réglementation des crèches, pouponnières et orphelinats.

« Nous sommes en train de travailler à mettre des bases juridiques pour assainir, encadrer le secteur de la petite enfance. Par exemple, au niveau de l’Agence, nous avons un projet de décret qui est en cours et doit être signé pour nous permettre de faire des descentes dans les structures pour les inspecter parce que nous ne pouvons le faire sans base juridique », a-t-elle fait savoir.  Justement, en plus de cette pouponnière, une descente sur le terrain va révéler d’autres scandales, surtout au niveau des crèches, qui poussent comme des champignons. En effet, les femmes sénégalaises ont tendance à confier leurs bébés aux crèches pour mener à bien leurs activités professionnelles. Mais, malheureusement, dans beaucoup de crèches, le personnel est insuffisant et incompétent pour bien s’occuper des bébés.

Des bébés sont laissés allongés à longueur de journées, malgré leurs cris, parfois mal nourris avec des « nounous » qui ne font pas l’effort de nourrir ou bien s’occuper des bébés qui leur sont laissés.

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » est donc le moment opportun pour l’Etat, à travers ses services compétents, de faire des descentes inopinées dans les crèches, pour s’enquérir du traitement des bébés.

A-t-on besoin d’attendre la finalisation de décret pour agir dans la protection des enfants ? A vous d’en juger…

1 COMMENTAIRE
  • Initié

    Le mal est partout. Ce ne sont pas seulement les daaras qui maltraitent, dans ce pays, c’est le chacun pour soi. Aucune conscience professionnelle dans l’administration, les hôpitaux, les forces de l’ordre, le commerce, l’enseignement, etc. , chaque individu est dans l’accaparement car c’est l’exemple que donnent nos guides religieux et nos gouvernants. C’est ça le véritable mal de notre pays.

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