C’est la réponse du berger à la bergère entre avocats sénégalais. Surtout pour ceux qui officient pour le procès Karim Wade. Après la lettre de Karim Wade et de ses conseils, adressée aux 77 chefs d’Etats de la Francophonie, c’est autour des avocats de l’Etat de se faire entendre.
Me Félix Sow et Cie, ont adressé une correspondance au président Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.
Les avocats de l’Etat ont, entre autres, mentionné dans leur cette lettre réplique que les propos de Karim Wade « n’intéressent en rien les travaux prestigieux du sommet de la francophonie». Ce qui motive, poursuivent-ils, c’est de «tenter de porter atteinte à l’indépendance et à l’impartialité de la juridiction d’Etat devant laquelle il comparait et finalement, de dénier, par avance, la portée et la pertinence de la décision judiciaire qui pourrait être rendue contre lui».