Lors de votre prise de fonction, vos intentions de diriger dans l’humilité et la lutte anti-corruption étaient claires. Votre salutation à nos frères africains a résonné chez les défenseurs de la cause panafricaine. Un engagement pour une coopération internationale équilibrée a également été exprimé, ce qui a suscité l’enthousiasme des souverainistes sénégalais.
Cependant, nous avons ressenti l’absence d’une reconnaissance envers nos khalifes généraux, éminences de la foi de millions de nos concitoyens. Dans notre nation de croyants, nous estimons que saluer ces leaders religieux est essentiel, ces derniers étant le fondement de notre société.
Nous soulignons que seuls 61% des électeurs ont participé à l’élection, vous conférant une majorité représentant à peine plus de deux millions de voix sur un pays de plus de 18 millions d’habitants. Votre omission de saluer nos guides spirituels et foyers religieux est remarquée.
La stabilité du Sénégal au cours des décennies doit beaucoup à ces confréries qui ont résisté face aux colonisateurs. Nous espérons que ce manquement sera corrigé rapidement, apaisant ainsi les tensions et les malentendus, particulièrement concernant la perception du parti Pastef envers ces confréries.
En tant que leader élu, il est impératif de rassurer toutes les sphères de la nation. Votre voix doit s’aligner avec courtoisie et respect envers ces hautes personnalités sénégalaises. Nous attendons de vous, M. le Président, un geste qui renforcera l’union au sein de notre pays, pour un Sénégal uni et resilient face à l’avenir.
Bien à vous, et que la sagesse vous guide dans votre mandat présidentiel.