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Amnistie : "Karim et Khalifa ne le demanderont pas mais ils doivent en bénéficier", Thierno Bocoum

« Quand arrêterons-nous cette hypocrisie à outrance qui veut que l’on s’offusque du plan machiavélique ayant conduit à l’inéligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall et, parallèlement, qu’on veuille s’opposer à leur réhabilitation ? », s’interroge Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR. D’après lui, Khalifa Sall et Karim Wade ont tous les deux vu leurs droits ostentatoirement violés.

Les violations élémentaires contre leurs droits…

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Selon Thierno Bocoum, les tribunaux, en dehors de ceux du pays, ont tous relevé les violations élémentaires contre leurs droits jusqu’au sacro-saint principe de la présomption d’innocence. Et il est vrai que les deux dossiers ne sont pas les mêmes. Aussi, il est vrai qu’ils n’ont pas eu les mêmes charges et les mêmes lignes de défense mais ils ont tous les deux été la cible d’une machine politique à moteur judiciaire qui devait les écarter de la Présidentielle de 2019.

Logique d’une précipitation à condamner…

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Pour le président du mouvement AGIR, c’est un fait que rien ni personne ne peut enlever. C’est une évidence. Les sommes faramineuses évoquées dans les dossiers les concernant devaient être éclairées dans la plus grande transparence et non traitées dans la seule logique d’une précipitation à condamner.

Reddition des comptes…

« La reddition des comptes ne peut prospérer dans un climat de règlement de compte. Ainsi, le bon grain ne pourra jamais se disssocier de l’ivraie. La volonté d’un adversaire politique d’empêcher ses concurrents de lui barrer la route ne doit pas prendre le dessus sur les principes élémentaires d’une République. Que l’initiative de l’amnistie vienne de leur bourreau ou pas, importe peu. Les faits amnistiés doivent les soustraire de la camisole de force qui les écarte de la scène politique par l’unique volonté d’un prétendant à la Présidentielle », ajoute M. Bocoum.

Une amnistie…

D’après le Président du mouvement AGIR, ils ont le droit de faire de la politique et de solliciter les suffrages de leurs compatriotes. Que ce droit soit effectif à travers une amnistie des faits ayant permis leur musellement et leur réhabilitation en leur qualité de citoyens éligibles.

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4 commentaires

  1. Alioune

    Dou yaw Haye kilendi wakhale , woutile l’Oye DEFF dabayi politique bâ watouwa diote ligueyoulenn dara durant toute l’année politique rekk, daffa doye. Vous les politiciens sonale ngenn askanwi .ta amoulenn benn ndiarigne.


      • Salam

        Cette loi d amnistie vise plus loin : elle permettra au gouvernement de faire d’une pierre deux coups. En satisfaisant une revendication d’une frange de la population, à savoir la participation effective de Khalifa et Karim aux joutes électorales prochaines. Mais elle nous fera plus de tort en faisant tomber sous le coup de l’oubli pénal des faits exceptionellement graves : le pétrole et le gaz de Aliou Sall, les faits du Oud, de la Senelec, de Sen’Eau, les 94 milliards de Mamour Diallo et j’en pas et des meilleures. Donc cette loi est une arnaque. Méfiez-vous ! Toutefois, une loi d’amnistie peut être remise en cause par le vote par l’assemblée nationale d’une loi la revpquant lorsqu’elle semble contraire aux intérêts fondamentaux du pays comme c’est le cas en l’occurrence avec le bradage de notre gaz, petrole et de nos terres.


        • Bourbajolof

          Et quant au bradage des deniers publics, par ceux qui nous représentent aux niveaux central et local ?

          Le pillage devrait continuer sans réaction ?


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