Amnesty International demande la libération « immédiate » et « sans condition » d’Ahmed Abba, correspondant RFI au Cameroun

Amnesty International a demandé, ce 11 avril 2017, la libération « immédiate » et « sans condition » d’Ahmed Abba, le correspondant de Radio France Internationale (RFI) au Cameroun. Le parquet avait requis une peine de mort à son encontre ce 6 avril 2017.

Le 20 avril prochain, Ahmed Abba, journaliste et correspondant de la RFI en langue Haousa en détention depuis juillet 2015 pourrait être condamné à mort. Il a été arrêté alors qu’il faisait un reportage sur Boko Haram au nord du Cameroun.

Ahmed Abba est accusé de « complicité d’actes de terrorisme » et de « non-dénonciation d’actes de terrorisme ». Et le procureur avait requis la peine capitale à son encontre. Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, par la voix de son directeur, Alioune Tine demande « sa libération immédiate et sans condition ».

Pour Alioune Tine et Cie, la peine de mort est « une violation du droit à la vie, c’est un châtiment cruel et inhumain qui n’a pas sa place dans l’ère moderne ». Le Directeur du bureau régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’ouest et du centre s’exprimait en marge du lancement du rapport annuel sur l’utilisation de la peine de mort en 2016.

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