Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, sous la direction du Dr Ibrahima Sy, a officiellement lancé et validé deux plans stratégiques pour la période 2024-2028. Ces programmes visent à améliorer la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes, ainsi que la nutrition. Un plan d’action budgétisé pour la planification familiale a également été dévoilé.
Le Dr Amadou Doucouré, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant, a souligné que les principales causes de mortalité chez les mères sont l’hémorragie et l’éclampsie, tandis que les enfants souffrent de prématurité, d’asphyxie et de diarrhée. Les nouvelles mesures visent à adresser ces problèmes persistants.
D’après Dr Ibrahima Sy, les récentes enquêtes démographiques montrent une baisse de la mortalité maternelle et une amélioration des indicateurs de santé, grâce aux efforts gouvernementaux et au soutien de partenaires financiers et techniques. Ces efforts incluent des investissements dans les infrastructures sanitaires, la gratuité de certains soins médicaux et l’amélioration des équipements médicaux.
Malgré les progrès, le Dr Sy a souligné la persistance de défis, notamment en matière de santé néonatale, et l’importance de suivre les Objectifs de Développement Durable. Les plans validés incluent des contributions de diverses parties prenantes et intègrent des questions transversales telles que les droits humains et la résilience climatique.
Madi Ba, représentant de l’OMS, a affirmé l’importance de la santé reproductive et maternol-infantile pour le développement économique. Il a souligné le rôle crucial de la planification familiale dans la réduction de la mortalité maternelle. Ces domaines de santé occupent une place centrale dans les agendas nationaux et internationaux.