À Berlin, le Parti social-démocrate (SPD) a annoncé la candidature d’Olaf Scholz à la chancellerie pour les prochaines élections fédérales en Allemagne. Cette décision survient alors même que le chancelier actuel voit sa popularité chuter selon les récents sondages.
Les coprésidents du SPD, Lars Klingbeil et Saskia Esken, ont communiqué cette décision unanime après une réunion exécutive à Berlin. Dans leur discours, les deux leaders ont exprimé leur confiance inébranlable en Olaf Scholz pour affronter les défis qu’ils qualifient de sans précédent.
Saskia Esken a assuré que « Olaf Scholz est le bon chancelier pour l’Allemagne », insistant sur son expérience passée dans la gestion de responsabilités majeures qui, selon elle, le qualifie pour ce rôle.
De son côté, Lars Klingbeil a rappelé que Scholz s’était illustré en gérant de multiples crises durant son mandat, montrant « prudence et fermeté » face aux défis tant nationaux qu’internationaux. Il a exprimé un optimisme clair pour la campagne électorale à venir, reconnue comme « difficile et serrée ».
Actuellement, la popularité de Scholz a chuté à un taux de 14 %, un des plus bas jamais enregistrés pour un chancelier depuis la guerre. Ce déclin reflète le mécontentement des citoyens face aux conflits au sein de la coalition tripartite et à leur gestion des crises économiques.
Récemment, la coalition menée par Scholz, incluant les Verts et les Libéraux démocrates, a éclaté en raison de désaccords sur des politiques économiques et des plans budgétaires. Cependant, le SPD a réussi à s’accorder avec l’opposition chrétienne-démocrate (CDU/CSU) pour organiser des élections anticipées fixées au 23 février 2025.