Alioune Tine : « Il n’y a pas d’autre alternative pour sauver la CEDEAO…»
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Face aux crises qui secouent la région ouest-africaine, la CEDEAO est sommée d’accélérer le pas pour retrouver sa place d’antan. Selon le fondateur d’Afrikajom Center, intervenant hier, lundi 24 février, lors de l’ouverture de la conférence préparatoire au colloque marquant le cinquantenaire de la CEDEAO sur le thème « La CEDEAO, 50 ans après : changer ou périr », il est impératif de « réinventer, refonder, réformer, réparer et soigner les institutions malades de la CEDEAO ». « Il n’y a pas d’autre alternative pour sauver la CEDEAO », précise Alioune Tine.
Il propose également de « renforcer le dialogue avec les États sortants, c’est-à-dire les États de l’AES, et d’engager toutes les initiatives diplomatiques nécessaires afin de réconcilier la CEDEAO avec ses États membres et ses citoyens, en ciblant particulièrement les jeunes et les femmes. » Il plaide aussi pour « l’intégration du développement politique, économique et social dans les réponses sécuritaires ».
Le fondateur d’Afrikajom Center recommande enfin « d’engager une réflexion approfondie sur le partenariat sécuritaire international », « d’élaborer une géopolitique » et de « renforcer la coordination entre les États et les organisations de la société civile », entre autres, rapporte Sud Quotidien dans sa parution de ce mardi.