La cérémonie a duré près d’une heure au ministère de l’Intérieur après l’hymne national. Les représentants du Haut Conseil pour la paix et du chef de guerre Gulbuddin Hekmatyar ont tour à tour pris la parole pour se féliciter avant de parapher le texte.
Vingt-cinq points ont été négociés âprement. Ces deux dernières années
Gulbuddin Hekmatyar obtient l’immunité juridique, il ne sera donc pas jugé pour la mort de milliers de civils durant le siège de la capitale afghane en pleine guerre il y a 24 ans. De cette époque, il garde deux surnoms : le « Boucher de Kaboul » mais aussi le « Roquetteyar », pour les nombreuses roquettes que ses hommes lançaient alors sur la capitale. L’un des pires criminels de guerre afghans a aussi obtenu la garantie que plusieurs de ses hommes soient libérés de prison.
Celui qui fut un temps l’allié des talibans puis d’al-Qaïda pourrait aussi faire son retour en politique. Dans un tweet, le vice-président Abdullah Abdullah s’est félicité de ce nouveau pas vers la paix appelant les talibans à leur tour à choisir « la paix plutôt que la violence ». Si l’accord est aussi salué par Washington, Human Rights Watch (HRW) dénonce un texte qui conforte la culture d’impunité dans le pays.
Avec Rfi