Affaire SUEZ: la Sde contredit le ministre de l’Hydraulique Mansour Faye
L’attribution de la gestion de l’eau potable au Sénégal au groupe Francais Suez suscite encore de vague contestations. Pour certains spécialistes, si la Sénégalaise des eaux (Sde) a été lésée au détriment de Suez, c’est parce qu »elle ne détient pas suffisamment de moyens et ne peut pas garantir d’ici 15 ans une gestion correcte de l’eau. Des informations qui ont été battues en brèche par une autorité de la (Sde) sous l’anonymat, interpellé par Senego .
Selon la source bien concordante, cette information est fausse. Dans la mesure où la Sénégalaise des Eaux (Sde) est dans sa 23eme année de la gestion de l’eau potable au Sénégal. Mieux, elle explique que la Sde a gagné « un peu partout en Afrique beaucoup de marchés avec des milliards de dollars dépenses »
Contrairement à ce que certains disent, poursuit la source, le problème se situe au niveau de l’exploitation mais pas de la disponibilité de la production.
L’Etat, parfois est en retard sur ces investissements, révèle -t-elle, et le contrat ne prévoit pas que la Sde mette son argent sauf si l’Etat lui demande de le faire en attendant.
Comme cela se fait dans les programmes d’urgences où l’Etat doit réaliser quelque chose de manière urgente, mais vu la procédure et le temps très court. Les autorités peuvent demander à la Sde d’ investir le plus rapidement possible. La Sde pré-finance et l’Etat rembourse après.
La Sde a toujours supplié l’Etat du Sénégal quand des problèmes de moyens s’imposent où que la procédure est longue pour terminer les travaux dans les brefs délais. La source de préciser s’ il n’y avait pas ces programmes, les pénuries que traversaient récemment Dakar et sa banlieue allaient être pires.
L’entreprise Suez Groupe qui va gérer dorénavant la fourniture du liquide précieux aux Sénégalais, a damé le pion à ses deux concurrents que sont la Sde et Veolia Cge, en proposant de vendre le prix du mètre-cube (m3) d’eau à 298,5 F Cfa Htva (Hors taxe sur la valeur ajoutée).
Dommage pour nous africains quand nos gouvernements disent oui, les plus fallacieux arguments seront servis pour attribuer aux toubabs oubliant du coup que les ont étudié dans les mêmes universités que les européens.