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Affaire du Canard enchaîné : prison avec sursis et amendes requises contre quatre anciens membres

En France, quatre anciens membres du journal Le Canard enchaîné sont visés par des réquisitions judiciaires pour abus de biens sociaux. Le parquet de Paris a requis vendredi des peines de prison avec sursis et des amendes contre Michel Gaillard et Nicolas Brimo, ex-dirigeants du journal, ainsi que le dessinateur André Escaro et sa compagne Édith Vandendaele. L’affaire sera jugée le 17 octobre.

Soupçons d’emploi fictif et préjudice financier

L’accusation porte sur un système de rémunération injustifiée mis en place au sein du journal. Édith Vandendaele est soupçonnée d’avoir perçu un salaire de journaliste pendant 25 ans sans exercer cette profession. Le préjudice financier pour Le Canard enchaîné est estimé à 1,5 million d’euros entre 2010 et 2022, selon le parquet.

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Réquisitions du parquet et arguments de la défense

Le parquet a requis un an de prison avec sursis pour chacun des prévenus, assorti d’amendes de 100 000 euros pour Michel Gaillard et Nicolas Brimo, et de 150 000 euros pour André Escaro et Édith Vandendaele. La défense conteste les accusations. Les avocats des prévenus soutiennent qu’Édith Vandendaele assistait son compagnon, André Escaro, en raison de ses problèmes de vue, et que sa rémunération n’était donc pas constitutive d’un emploi fictif.

Tensions au sein du Canard enchaîné

Cette affaire a créé des tensions au sein de la rédaction du journal. Certains anciens collaborateurs se sont distanciés des prévenus, tandis que d’autres ont minimisé les faits reprochés. « Selon l’accusation, Vandendaele aurait perçu pendant 25 ans un salaire de journaliste sans exercer réellement ce métier, ce qui constituerait un emploi fictif », rapporte l’agence Anadolu.

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