Affaire des gazelles Oryx : La député Marième Soda Ndiaye saisie l’Assemblée

La polémique sur l’affaire des gazelles oryx qui éclabousse le ministre de l’Environnement et du développement durable est loin de s’estomper.

Cette fois-ci, c’est la benjamine de l’Assemblée nationale qui a saisi sa plume pour interpeller directement, Abdou Karim Sall et le président de l’hémicycle, Moustapha Niasse. Sur sa page Facebook, Marième Soda Ndiaye écrit : «Ayant reçu plusieurs interpellations de la part de nos concitoyens concernant le convoiement des gazelles oryx de la réserve publique, dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor et en ma qualité d’élue du peuple, j’ai saisi le président de l’Assemblée nationale du Sénégal et adressé une question écrite au ministre de l’Environnement du Développement durable pour avoir des réponses aux questions ci-après».

La parlementaire veut être édifiée sur le nombre de gazelles Oryx qui ont été convoyées à Bambilor et à quelle date. Mais combien de bêtes ont péri et quelles ont été les raisons de leur mort. Marième Soda Ndiaye veut également des informations aussi sur l’état de santé des autres gazelles ayant survécu et dans quelles conditions et quelles modalités les animaux ont-ils été transférés à Bambilor.

«Est-ce une ferme ou une réserve ? Cet espace est-il ouvert au public ? La Convention sur la diversité biologique (Cdb) a-t-elle été respectée dans le cadre du transfert de ces Gazelles Oryx dans l’espace privé? Est-ce que l’espace où elles sont transférées répond adéquatement aux conditions de leur habitat naturel comme le stipule la Convention de Washington? », s’interroge t-elle. Non sans demander à Abdou Karim Sall en sa qualité de ministre de l’Environnement et du Développement durable. Et, en conséquence, garant de la protection des espèces animales et végétales, les raisons qui l’ont poussé à procéder au transfert, dans un espace privé, des gazelles oryx.

Une espèce, selon elle, mondialement protégée car étant en voie de disparition et dont le coût unitaire tournerait autour de 40 à 50 millions de Francs Cfa. «N’y aurait-il pas un conflit d’intérêts ? Existe-t-il un protocole de transfert des animaux des parcs publics à des réserves privées ? Est-ce connu du public ? Peut-il être mis à la disposition de la Représentation nationale ? Quelles mesures fortes sont prises ou envisagées par l’Etat du Sénégal pour protéger ces espèces rares à l’image de l’Elan de Derby ?», écrit encore Marième Soda Ndiaye sur le réseau social.

2 COMMENTAIRES
  • wax sama xalaat

    waaji neexuma dara

  • rené diagne

    merci honorable.très bien posée.et les reponses seront pour tout le monde

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