Le feuilleton Sonko-Adji Sarr est loin de connaître son épilogue. Les commentaires vont bon train. Ce, au moment où les députés ont entamé une procédure pour lever l’immunité d’Ousmane Sonko. Une affaire, aussi pleine de contradictions. Et ils sont nombreux à penser à un complot pour éliminer un adversaire politique. Si tel est le cas, que risqueraient Adji Sarr et les comploteurs ? Au cas contraire, que risquerait Sonko ? Quid de la propriétaire du salon de massage, entre autres ?
Le Pr Ngouda Mboup a donné son avis sur la question. Le constitutionnaliste était l’invité de « Matin Bonheur » sur la 2STV, ce lundi. Une situation « un peu compliquée« , d’après le constitutionnaliste qui, rappelle que le Patriote a revendiqué ses droits.
Que risque Sonko…
« Si vous êtes condamné pour viol, c’est un crime. Et l’Article L 31 du Code électoral sera ainsi appliqué (à Sonko). C’est-à-dire qu’on ne peut plus être sur les listes électorales, on ne peut plus être candidat, en plus de perdre son poste de député, d’être radié (de l’Assemblée nationale). Et c’est le premier enjeu. Parce que toute personne condamnée pour crime ne peut plus figurer sur les listes électorales. Alors que le viol a été criminalisé au Sénégal« , rappelle le Pr Ngouda Mboup.
Avant de poursuivre : « L’autre pont c’est la réclusion criminelle, si on est condamné. La peine peut être lourde, si la fille est mineure. Dans cette affaire, la jeunes fille (NDLR: Adji Sarr) ne l’est pas. Donc cela pourrait atténuer la peine. »
La patronne de « Sweet Beauté »
Et concernant la propriétaire de « Sweet Beauté », M. Mboup de rappeler qu’elle n’est pas accusée, « pour le moment… Je ne sais pas ce qui se trouve dans le réquisitoire du Procureur. Mais on a montré des papiers qui prouvent que la dame a un agrément (…) Elle n’est poursuivie pour aucun délit. Elle a juste été entendue à titre de témoin… »
Sonko pardonne…
Pour mémoire, Ousmane Sonko, lorsqu’il recevait des femmes de son parti, venues lui porter soutien et prières, déclarait avoir pardonné à son accusatrice Adji Sarr. Selon le « Patriote », cette dernière a été manipulée par des personnes beaucoup plus fortes qu’elle. Donc pas de plainte de Sonko contre la masseuse. Toutefois, si Sonko est victime de diffamation, la justice pourrait s’autosaisir contre Adji.
…Mais
« L’accusatrice, si elle avait diffamé, Sonko pourrait se retourner contre elle. Il pourrait porter plainte pour atteinte à l’honneur de la personne. Cela veut dire, tout simplement pour dénonciation calomnieuse, elle pourrait ainsi être lourdement condamnée (…) Toutefois, même si (Sonko) lui pardonne, l’Etat du Sénégal pourrait la poursuivre. Parce que, dans cette affaire, s’il y en a d’autres qui sont impliqués, et qu’on voit que l’image du Sénégal est écornée…, le parquet pourrait suivre l’Action civile. L’action publique continue« , souligne le Pr Mboup.
Le rôle de l’Etat…
« Dans chaque infraction, il y a ce qu’on appelle Action Publique et Action Civile. Donc, lui (Sonko) peut pardonner, mais l’Etat du Sénégal peut dire non, parce que victime d’atteinte à son titre de respectabilité. D’ailleurs, dans ces genres d’affaires, on dit que même si ce n’est pas la vérité, l’Etat doit poursuivre. Pour dissuader quiconque voudrait faire la même chose« . Parce que, rappelle-t-il que dans ce cas de figure, l’Etat a l’obligation de poursuivre l’affaire jusqu’au bout, démasquer les comploteurs (s’il y a)… qui utilisent des moyens de l’Etat pour diffamer d’honorables citoyens.
Je n’ai rien contre monsieur Ngouda Mboup, mais force est de reconnaitre que ses analyses sont toujours à charge contre l’Etat et à décharge s’il s’agit de Sonko ou de l’opposition.
Sa démarche n’est pas celle d’un universitaire puisqu’il n’en est pas un.
Bilaahi walaahi, il n’est pas professeur, il n’est meme pas docteur comme Aida Mbodji puisqu’il n’a pas de doctorat.
il traine un complexe qu’il veut faire oublier par la presse. Les journalistes doivent enqueter. Dans ce pays, le paradoxe est qu’on donne la parole à ceux qui devaient raser les murs
et si la víctime a RAISON????
Celui-là n’est pas professeur de droit, mais un militant du PASTEF.
Khana kou wakh deug guéné Pastef la bokkk…..yen si fen guén beug déh…wa bakhna