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ADHA tire sur le gouvernement Togolais après la mort de deux ...

La situation est grave au Togo, ce samedi deux personnes sont mortes lors d’un affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Dans un communiqué parvenu à Senego, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) dénonce cette répression.

« Suite au meurtre de deux personnes dont un enfant, tuées par balle dans le quartier d’Agoè, dans le nord de la capitale togolaise, en marge d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. L’opposition dénonce cette répression, selon le site de RFI1, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa vive préoccupation et profonde indignation par rapport à la situation qui prévaut au Togo. En effet, suite aux nombreux désaccords et des appels à la raison émis par les présidents Talon, Akufo et Buhari pour une sortie de crise entre le pouvoir et le C14, la population est sortie dénoncer pacifiquement cette violation.

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Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA), appelle le gouvernement à faire preuve de retenue, à appliquer les conseils de sorties de crises venant de la CEDEAO et à respecter le droit aux libertés d’expression et de manifestations pacifiques du peuple togolais comme la stipule la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ainsi que plusieurs instruments nationaux, régionaux et internationaux, dont le Togo est signataire.

Il est à rappeler que les élections sont à la base de beaucoup de conflits sanglants en Afrique qui génèrent des morts et des déplacements massifs de populations, parmi les plus vulnérables dont les femmes, les jeunes et les enfants.

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ADHA rappelle à l’État togolais son rôle de garantir la sécurité des personnes et biens et lance un appel à toute la classe politique, la société civile et la jeunesse au dépassement et recommande vivement :

L’ouverture d’une enquête urgente et indépendante sur ces bavures et violations des droits de l’homme.

Mettre sur place un conseil national inclusif de dialogue des parties prenantes telles que l’opposition, le pouvoir, la société civile et les autorités religieuses pour apaiser la tension politique.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié s‘incline devant la mémoire des personnes tuées lors des manifestations du 8 décembre et présente ses sincères condoléances aux familles des illustres disparus et des opprimés. »

 

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39 commentaires

  1. Jeanne

    Face à la menace des affrontements qui pointent à l’horizon, la Cedeao s’est vue obligée de donner de la voix dans un discours clair et net sans être trop officiel : « Il ne faut pas précipiter les élections », a déclaré la vice-présidente du parlement régional


  2. Kante

    La résistance de la C14 est farouche mais n’ira pas au-delà de la contestation. Elle reconquiert, le droit qu’on lui a retiré, de manifester et depuis quelques jours, voltige entre rassemblements dispersés et vraie manifestation rendue difficile par un déploiement de forces de l’ordre disproportionné


  3. Kemiste

    La coalition de l’opposition exige notamment la recomposition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour des élections sûres et pacifiques.


  4. L'africain

    La situation politique reste inquiétante au Togo à l’approche des législatives du 20 décembre. Les manifestants accusent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), d‘être responsable de la situation actuelle, car incapable selon eux, de résoudre ces questions.


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