Lors de la conférence religieuse annuelle Achoura, édition 1447-2025, organisée par l’association ALI IMRAN le dimanche 6 juillet, Oustaz Alioune Sall, responsable moral de l’association, a mis en garde contre l’influence des réseaux sociaux. « Ce que nous voulons discuter aujourd’hui, c’est de sensibiliser tous ceux qui sont venus de sorte qu’ils ne soient pas faciles à être manipulés par les réseaux sociaux », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’importance de développer un esprit critique face aux informations circulant en ligne. « Celui qui utilise les réseaux sociaux et qui n’est pas professionnel dans le domaine, pourrait croire que tout ce qui est rond, c’est du biscuit », a-t-il illustré. L’imam Mor Kébé avait également évoqué la responsabilité face aux réseaux sociaux lors de la Tabaski 2025.
Oustaz Alioune Sall, également chroniqueur religieux à la radio Sud Fm, a invité à la prudence, rappelant que « les réseaux sociaux, ce n’est ni un marabout ni un khalife, ni un guide. C’est un milieu où chacun peut mettre ce qu’il veut. » Il a souligné que l’anonymat fréquent sur ces plateformes rend difficile la vérification des sources. Le thème de cette édition d’Achoura était « Le mariage et le divorce dans la charia ». Salif Sow, président de l’association ALI IMRAN, a justifié ce choix par la nécessité de « faire revenir les consciences sur les fondamentaux de nos sociétés » dans un contexte de « déperdition des valeurs. » Il a également abordé l’influence des réseaux sociaux, appelant à la sélection des informations et à la responsabilité parentale. « L’intelligence de tout un chacun doit être pouvoir de choisir ce qui est bon dans les réseaux sociaux et ce qui est mauvais le laisser », a-t-il affirmé. Il a conclu en exhortant les parents à « veiller à ce que nos enfants ne puissent pas être adiques de ces réseaux sociaux. » Un appel similaire à la régulation des réseaux sociaux avait été lancé lors du Gamou annuel de Fass-Diacksao.
Les paroliers qui sèment le douté dans l’esprit de la communauté interviennent en direct dans les plateaux de télévision Via Internet.
Ils ne se cachent pas.
Prenez jamra en modèle qui ne laisse personne transgresser la religion et les mœurs.