Accusations de détournements financiers : Controverses autour du rapport de la Cour des comptes
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Le parti au pouvoir au Sénégal, Pastef, a vivement critiqué les irrégularités financières relevées dans le rapport de la Cour des comptes, qualifiant ces manquements de « carnage financier sans précédent ». Cette déclaration intervient après la publication d’un audit couvrant la période de 2019 à mars 2024, qui met en lumière des malversations significatives sous la gestion des précédents dirigeants. Daouda Ngom, coordinateur du Mouvement national des cadres de Pastef, a exprimé son indignation lors d’une conférence de presse, affirmant que les Sénégalais seraient consternés par les différences entre les chiffres publiés par la Cour et ceux annoncés par les anciens responsables du pays.
Des figures de Pastef telles que le député Mohamed Ayib Daffé et Bassirou Kébé, directeur général de la SN HLM, ont rejoint le discours de M. Ngom, renforçant le soutien du parti envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur ces pratiques. Mohamed Ayib Daffé a décrit les faits remontés par le rapport comme des « crimes graves » et a assuré l’engagement de Pastef à soutenir le gouvernement dans la suite à donner à cet audit.
De l’autre côté de l’échiquier politique, l’ancien parti au pouvoir, l’APR, balaie les accusations du rapport d’un revers de main, les qualifiant de « machination » orchestrée par les actuels dirigeants sénégalais. Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, a rejeté le rapport tant sur la forme que sur le fond, évoquant une tentative de justifier les échecs des autorités actuelles. Également, Pape Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse sous l’APR, a dénoncé la démarche des dirigeants actuels comme une défausse visant à masquer leur « inaction ».
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a confirmé que des poursuites judiciaires seraient engagées contre les personnes impliquées dans ces irrégularités, y compris des ex-ministres et des anciens directeurs généraux. Parmi les chefs d’accusation figurent le faux en écriture, le détournement de fonds publics, l’enrichissement illicite et le blanchiment de capitaux.
L’audit de la Cour des comptes révèle des anomalies significatives, telles que « l’encours de la dette » qui dépasserait les chiffres officiels. Au 31 décembre 2023, cette dette atteindrait 18.558,91 milliards de francs CFA, soit près de 100 % du PIB. L’inspection a également mis en évidence des écarts dans les tirages sur ressources extérieures, les disponibilités du Trésor, ainsi que des « anomalies dans les surfinancements » et des pratiques affectant la trésorerie de l’État.
Par ailleurs, des violations des règlementations de l’UEMOA ont été relevées, notamment l’absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales pour 2022 et 2023. Ces multiples infractions ont conduit à une série d’investigations et de potentielles actions judiciaires. Comme rapporté par la source APS, ce rapport a mis en lumière des transferts de crédits contraires, entre autres irrégularités, posant ainsi un défi majeur pour la transparence et l’intégrité des finances publiques sénégalaises.
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