Accès au logement : Les directives du Président Bassirou Diomaye Faye au gouvernement

Accès au logement : Les directives du Président Bassirou Diomaye Faye au gouvernement

Lors du conseil des ministres réuni hier, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé une ambitieuse politique de promotion de l’accès au logement, mettant en lumière les enjeux critiques liés aux loyers et à la construction de logements sociaux. Cette annonce intervient dans un contexte où la gestion de ces défis est devenue une urgence sociale pressante.

Une des mesures phares de cette nouvelle politique est l’évaluation immédiate des dispositifs de régulation des coûts du loyer, adaptés aux spécificités de chaque zone du pays. Le Chef de l’Etat a instruit le Premier ministre de mener cette évaluation en étroite collaboration avec les ministres concernés et les associations de consommateurs. L’objectif est de rendre les politiques de logement plus adaptées aux réalités locales et de faciliter l’accès à des logements abordables pour tous les citoyens.

Par ailleurs, le président a souligné l’urgence d’un bilan complet de l’application de la loi n° 2016-31 du 08 novembre 2016, qui oriente l’habitat social dans le pays. Cette évaluation vise à réviser la gestion des pôles urbains établis et des projets de construction de logements sociaux à travers tout le territoire national.

Dans le cadre de cette perspective, des instructions claires ont été données au ministre de l’Urbanisme et au secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement pour renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public. Le Président a également appelé à l’élaboration d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social, fondée sur un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux défini par l’État.

2 COMMENTAIRES
  • ABT

    RECENCER D’ABORD LES LOCATAIRES, SI VRAIMENT VOUS VOULEZ DONNER LES LOGEMENTS SOCIAUX AUX AYANTS DROIT..
    ET AUSSI DES LOGEMENTS SOCIAUX À 13 OU 15 millions ce n’est plus du social si ce n’est étaler dans des dizaines d’années.
    Moustapha FALL Ché disait toujours qu’on peut revenir à l’orthodoxie c’est-à-dire 15000f par mois , mais aujourd’hui on peut peut être faire 30000f par mois ainsi au bout de 15 à 20 ans le locataire aura sa maison.
    Pour la baisse du loyer , faites ça par zone et plafonner les prix ce que j’ai toujours dit à Mr NDAO ASCOSEN,
    Si vous fixez les prix par zone aucun bailleurs ne pourra plus rehausser son loyer.
    Par exemple aux parcelles assainies Dakar : 1 appartement 2 chambres+ salon 100000f par mois, 1studion chambre+ salon 80000F , 1 chambre+ SDB 30000f.
    1 chambre simple 25000f.
    Plus vers la banlieue, on fait une réduction.
    Et 2mois de caution exigée.
    Et qu’il y’ai un suivi,
    Regardez la semaine dernière j’ai appelé un numéro affiché sur un tableau d’un bâtiment R+1 à Diamalaye près des cimetières, on m’a dit 2 millions par mois, caution 3 mois. Vous trouvez ça normal ?
    Je l’ai informé à Mr NDAO ASCOSEN

  • Constat

    Je préconise que si les SN Hlm et Sicap se lancent dans les projets de logements sociaux, qu’elles les entament loin des Centres urbains afin de les désengorger et pour une meilleure occupation des territoires. Ceci participera à avoir des coûts faibles de constructions pour les promoteurs et d’acquisition à moindres frais pour les populations bénéficiaires.
    Engager des logements sociaux près de la Région de Dakar, des Villes deThiès ou Mbour ou Touba serait lourd et insatisfaisant car l’offre serait de loin trop faible par rapport à la demande. Loin des villes, les demandes ne se feront pas à un rythme effréné et les promoteurs (Sn Hlm et autres) auront le temps de les gérer, de construire, de mettre les commodités, de vendre…
    Vu les moyens mis par l’État dans les transports et infrastructures routières et ferroviaires, nul besoin que tout le monde loge à côté de son lieu de travail ou que l’on laisse prospérer des bidonvilles aux côtés des centres administratifs, commerciaux ou industriels.
    D’une pierre deux coups: désengorgement des villes et frein à l’exode rural…

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