A bas le Président ! Par Ndao Badou Le Médiateur

Nous voulons faire le formidable bond qui nous projettera devant la Corée du Sud ? Enlevons le poste de Président de la République de notre constitution. Ou, puisque nous sommes figés dans les formats de 1900 tiombo et que le changement nous donne des urticaires, mettons en place un système qui ne lui permettra plus de nous pomper l’air, le fric, les nominations etc.

Taillons lui un costume sans poches où il ne pourra plus mettre le stylo qui lui permet de nommer qui, il veut ou l’argent qu’il donne à tout -va. Mais, je suis d’avis que si l’on supprimait ce poste envahissant et qu’on mette en place un système avec des mécanismes précis qui régule les nominations, la Justice, l’utilisation de l’argent public etc. Comme une fusée, on émergerait du néant sidéral du sous – développement.

Un exemple de nomination: le Chef d’Etat – Major des Armées n’est plus le cousin nommé par le PR, mais, le militaire le plus ancien dans le grade le plus élevé. Le Recteur est l’enseignant du supérieur le plus ancien ds le grade le plus élevé. Et on descend la cascade. Tout ceci, bien entendu, sous l’égide d’un comité de nomination et d’éthique chargé de donner son avis sur la probité des individus.Et on l’applique partout.

Chacun méritera sa place. Pour les Directeurs, un appel à candidature et le meilleur profil passe. Ce sont ces systèmes qu’on doit mettre en place et supprimer ce poste onéreux, dangereux et obsolète de Président. Le poste de Président de la République pose plus de problèmes qu’il n’en résout sous les tropiques. C’est même l’une des explications du sous – développement chronique dans lequel nous n’arrivons pas à sortir.

Il faudrait inverser la tendance de  »Le PR définit la politique de la Nation » qui est juste une escroquerie politique par  »La Nation définit la politique du PR ». Et hop ! Les choses sont à l’endroit.

1 COMMENTAIRE
  • Bob

    Je suis d’accord sur l’idée de fond. Je ne suis pas d’avis qu’on supprime le poste de Président, faut simplement réduire ses pouvoirs et bien définir ses prérogatives: plus de caisse politique, plus de nomination aux postes de directeurs. Laissons lui la possibilité de nommer le PM et les ministres, mais avec un cabinet très restraint.

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