Les résultats des prélèvements opérés sur les pélicans morts au parc de Djoudj ont conclu une contamination à l’influenza aviaire de type A H5N1, a-t-on appris sur Rfm. Le ministre de l’environnement Abdou Karim Sall a pris des mesures pour contenir la maladie et éviter sa propagation. Même si ce sera très difficile avec ces milliers d’oiseaux qui vivent dans ce parc.
Enfin. On n’en sait un peu plus sur les causes de la mort des animaux au parc de Djoudj. “Il s’agit bien entendu de l’influenza aviaire A qui est de type H5N1 communément appelée la grippe aviaire” a déclaré Abdou Karim Sall.
Mesures prises
Aussitôt constaté, poursuit le ministre, une batterie de mesures est prise. Elles vont de “l’interdiction d’accès au parc au grand public, à la suspension des balades en pirogues le long du marigot, la destruction des carcasses et des déchets avec l’aide des agents de la brigade d’hygiène de Saint-Louis, au renforcement de la surveillance du parc, enfin la sensibilisation des agents et des populations par rapport à tout ce qu’il faut prendre comme disposition“.
Propagation de la pathologie
Selon M. Sall, la propagation peut aller beaucoup plus vite et peut même dépasser les frontières. Selon des informations reçues par les services du ministère de l’environnement, la maladie a été signalée dans d’autres pays. “Cette période est une période de migration et de forte concentration. C’est la raison pour laquelle une mission technique sera conduite demain (samedi) sur place par le ministère de l’élevage et l’ensemble des parties qui sont concernées“, a-t-il notamment indiqué précisant que les autorités suivent la situation “au quotidien pour rendre compte et pour des dispositions à pendre pour éventuellement éviter que cette maladie ne se propage ailleurs.”
Parc de Djoudj
Créé en 1971, d’une superficie de 16.000 hectares, le Parc National des oiseaux du Djoudj (PNOD) est classé depuis 1981 au patrimoine mondial par l’Unesco. Situé dans le nord du pays, le parc est constitué d’une succession de zones humides, de savane et de nombreux canaux, lacs, bassins et marécages. On y recense près de 400 espèces d’oiseaux, soit plus de trois millions d’individus.