31% des 404 milliards de francs CFA pour la région de Saint-Louis déjà décaissés

Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aidara Niang a souligné mardi que l’Etat du Sénégal a consenti 404.480 827 422 de francs avec un niveau de décaissement de 31 pour cent dans le cadre de l’exécution de 118 projets et programmes retenus dans la région de Saint-Louis.

Parallèlement, selon M. Niang, les collectivités territoriales ont investi 16 568 714 905 de francs avec un taux de décaissement de 60 pour cent, indique l’agence de presse sénégalaise.

Par ailleurs, il a indiqué que dans la région, 33 mesures ont été retenues pour un montant global de 306 700 000 000 francs. Aussi, 22 des 33 mesures disposent de données financières au niveau régional pour un montant global de 285 280 662 540 francs dont 264 000 286 579 francs mobilisés, soit 93 pour cent.

Alioune Aidara Niang s’exprimait lors de la conférence territoriale sur les projets et programmes de l’état mis en œuvre dans la région de Saint-Louis, en présence des chefs de service, élus locaux et acteurs de développement, souligne la même source.

Le gouverneur précise toutefois que pour la mise en œuvre, sur les 33 mesures, 13 ont été exécutées totalement, 14 sont en cours d’exécution, quatre n’ont pas encore démarrées et une ne dispose pas d’informations au niveau régional. Une autre mesure a été abandonnée, selon les informations du service régional des pêches (projet de 10 fermes aquacoles industrielles).

Il a relevé, par ailleurs, que sur le plan des investissements, 118 projets et programmes ont été recensés dans la région dont seulement 99 disposent de données financières.

Au cours de cette conférence, les différents chefs de service ont partagé le contenu des documents pour un amendement et une validation, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes prioritaires d’investissement de l’état, au n niveau de la région de Saint-Louis.

Les acteurs ont pu également identifier dans la région les projets issus du conseil des ministres délocalisé, du PSE et des collectivités territoriales pour apporter la contribution régionale au diagnostic du plan Sénégal émergent (PSE) dans le cadre de l’élaboration de la phase II du programme.

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