2024 : La « Coalition Sonko Président 2024 » acte ses ambitions

2024 : La « Coalition Sonko Président 2024 » acte ses ambitions

La Coalition Sonko Président 2024 arrive. Elle va poser ce mercredi 27 décembre le premier acte à Dakar, après sa naissance. Malgré ses déboires judiciaires, le leader du parti ex-Pastef, fait focus sur Février 2024.

La Coalition Sonko Président 2024 anime ce mercredi 27 décembre une conférence de presse, à partir de 16 heures, dans une librairie de la place. Le premier qui sera posé en direction de l’année 2024 où 70 candidats sont déjà sur les starting-blocks du Conseil constitutionnel.

Cette initiative des membres de l’ex Pastef dissous béni par leur leader, découle de plusieurs facteurs et autres rebondissements dans les dossiers judiciaires du maire de Ziguinchor.

D’abord, Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, a déposé officiellement son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, avec cependant une pièce manquante au puzzle, le quitus de la caution des 30 millions FCfa non délivré par la CDC.

Ensuite, cette décision intervient après que le Tribunal de Dakar, confirmant celui de Ziguinchor, a demandé la réintégration de Ousmane Sonko sur le fichier électoral.

Et, pour ossaturer son dossier, ses partisans arguent que le Conseil constitutionnel doit recevoir favorablement le dossier du candidat lésé complété par des exploits d’huissier constatant que les pièces manquantes relèvent de la responsabilité intégrale de l’Administration électorale.

Que diront aujourd’hui El Malick Ndiaye et Cie ? Mystère et boule de gomme. Mais, vu le dossier judiciaire de Sonko, qui a connu des rebondissement, la dominante interventionnelle sera certainement axée sur la légitimité de PROS à pouvoir participer à la Présidentielle, et pourquoi sur les axes stratégiques de campagne d’un candidat détenu.

L’Etat va t-il interdire ce face à face avec les journalistes ? Wait and see ! En tout cas, aux lendemains des émeutes de juin dernier, le siège de Pastef avait été fermé, et celui de Déthié Fall et autres barricadés, laissant dans la rue les membres de Yewwi Askan Wi légiférer dans la rue.

Maintenant, laissons la prérogative au Conseil constitutionnel, comme soutenu par l’ex maire de Thiès, Talla Sylla, seul organe habilité à valider une candidature.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *