2000 mariages forcés en 2015

323 cas à Oussouye, 307 cas à Velingara, 298 à Podor, voilà les zones les plus touchées par les mariages forcés. Une épine dorsale qui entache le système éducatif, retour sur les tenants et les aboutissants de cette étude, réalisée en 2015 par l’Association, » Touche pas à ma sœur «
Le rapport a été publié lors d’un atelier de renforcement de capacité, autour des violences basées sur le genre ce weekend. Cette étude a été élargie dans neuf lieux différents du pays. Un total de 1920 filles ont été victimes de mariage forcé. Nombreuses de ces filles arrêtent leur études. La faute? des grossesses précoces ou de la maltraitance subies.
Selon le journal La Tribune, « pas mal de filles, avec un bon niveau intellectuel n’ont pas pu suivre un cursus scolaire stable et normal. Elles sont données en mariage comme du petit pain, soit pour honorer l’engagement de leurs pères vis avis de leurs marabouts, soit pour la survie de leur famille, soit pour exécuter un décret émanant du chef coutumier « .
Pour ces acteurs de lutte contre les mariages forcés, cela participe à la déperdition scolaire. C’est pourquoi à l’occasion de cette rencontre, ils lancent un appel aux autorités à s’impliquer davantage. » Touche pas à ma sœur « , s’engage à une campagne de lutte sans répit contre les mariages d’enfants dans l’espace scolaire.