19ᵉ promotion du CFJ : le directeur Souleymane Téliko insiste sur la rigueur et l’impartialité

19ᵉ promotion du CFJ : le directeur Souleymane Téliko insiste sur la rigueur et l’impartialité

La 19ᵉ promotion du Centre de Formation Judiciaire (CFJ), composée de 35 jeunes magistrats, a achevé deux années de formation exigeante. Lors d’une cérémonie solennelle au Palais de la République, présidée par le chef de l’État et le ministre de la Justice Ousmane Diagne, ces nouveaux juges ont été officiellement présentés, marquant leur entrée dans le système judiciaire.

Le directeur du CFJ, le juge Souleymane Téliko, a souligné que cette cérémonie symbolise le retour d’une tradition républicaine interrompue depuis 2019 et confirme l’engagement des autorités envers la justice. Il a également mis en avant l’importance du recrutement récent de 35 auditeurs de justice et 45 greffiers, initié après les Assises de la justice.

Il a exprimé sa gratitude aux autorités et rendu hommage à Ousmane Camara, parrain de la promotion, saluant son intégrité et son attachement aux principes éthiques et déontologiques.

Le choix du thème « Les défis de la gestion de l’ordre public à l’ère du numérique », selon lui, reflète les mutations du paysage judiciaire. Si le numérique est un atout pour la démocratie et l’économie, il pose aussi des défis en matière de cybercriminalité et de diffusion de contenus illicites. La stratégie gouvernementale vise ainsi un équilibre entre liberté d’expression et sécurité publique, nécessitant un encadrement adapté et une meilleure prévention.

Le CFJ prévoit de renforcer la formation des magistrats sur ces enjeux, avec des modules dédiés à la déontologie judiciaire et à l’investigation numérique.Dès juillet 2025, une plateforme interactive sera mise en place pour un apprentissage plus accessible, dit-il.

Enfin, le directeur a rappelé aux jeunes magistrats que cette cérémonie marque le début d’une mission exigeante. Comme l’a souligné le président de la République : « La justice doit être garante, en dernier ressort, de la stabilité sociale. »

1 COMMENTAIRES
  • Yoro Ndiaye

    Enfin, un Senegal digne, propre, travailleur, honnete, qui incarne les vertues de notre peuple base sur la resistance, la liberte, la dignite et l’honneur. Grace au bon, les badolos, voleurs, et manipulateurs n’ont pas pu flechir ce brave peuple. Vive le Senegal. Vive le peuple Senegalais.

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