La Russie, affirmant son souhait de prévenir une guerre nucléaire, a néanmoins étendu cette semaine sa doctrine concernant l’usage des armes atomiques. Dans une déclaration récente, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a assuré que Moscou fera tout pour éviter un conflit mondial nucléaire, mais ce message intervient alors que les tensions avec l’Occident atteignent des sommets avec la situation en Ukraine. Cette promesse est accompagnée d’une révision controversée de la politique russe, qui est perçue par certains comme un message direct aux alliés occidentaux de l’Ukraine.
Cette nouvelle doctrine, validée officiellement, permet désormais à la Russie d’engager ses forces nucléaires non seulement en réponse à une attaque nucléaire, mais aussi face à une agression massive d’une nation non nucléaire appuyée par une puissance atomique, amplifiant les craintes des partenaires militaires de l’Ukraine. Sergueï Narychkine, chef du renseignement extérieur, justifie ce changement en soulignant la nécessité de se protéger d’une défaite militaire classique.
Les réactions mondiales ne se sont pas fait attendre. Washington, Paris, Londres et Bruxelles ont vivement dénoncé ce durcissement, jugeant la nouvelle position russe « dangereuse » et « irresponsable ». Emmanuel Macron a publiquement imploré Vladimir Poutine de faire preuve de prudence, tandis que la Chine, encourageant la modération, a conservé une approche diplomatique face au climat tendu actuel.
Par ailleurs, les autorités ukrainiennes accusent la Russie d’avoir procédé au lancement d’un missile balistique intercontinental pour la première fois contre elle, avec un tir signalé depuis Astrakhan. Cette action, si elle était avérée, représenterait une nouvelle phase dans l’intensification du conflit, mais pour l’heure, ni Moscou ni son porte-parole n’ont souhaité confirmer ces allégations. Les soupçons se renforcent malgré l’absence de communication officielle du côté russe.
Alors que le Kremlin prône officiellement une paix durable, ses récentes orientations stratégiques ne cessent de susciter des inquiétudes. La communauté internationale est partagée entre appels à la maîtrise et crainte d’une escalade qui échapperait à tout contrôle. Ces décisions russes soulignent une fois de plus la fragilité des relations entre les grandes puissances actuelles. Le monde reste suspendu à l’évolution de cette situation délicate, espérant éviter le pire.