Le procès d’Ousmane Sonko en cours est marqué par de vives tensions et une nouvelle suspension d’audience suite à une demande de récusation du juge Samassy Faye, formulée par l’Agent judiciaire de l’État (AJE). Alors que cette procédure est contestée par l’équipe de défense de Sonko, l’affaire soulève des débats sur l’indépendance du système judiciaire et l’équité du procès.
Ousmane Sonko, figure de l’opposition sénégalaise, fait face à des accusations de viols portées contre lui par une masseuse. Depuis le début du procès ce jeudi matin au tribunal de Ziguinchor l’atmosphère dans la salle d’audience est tendue et les débats sont parfois houleux. Les partisans de Sonko le soutiennent vigoureusement, tandis que les avocats de la partie civile et l’AJE cherchent à obtenir une condamnation.
La demande de récusation
L’AJE a saisi le président de la Cour d’Appel de Ziguinchor pour récuser le juge Samassy Faye, qui préside le procès de Sonko. L’AJE affirme que le juge est partial et ne garantit pas une impartialité dans le traitement de l’affaire. Cette demande a conduit à une nouvelle suspension de l’audience, exacerbant les tensions déjà palpables dans la salle.
La contestation de la procédure
L’équipe de défense de Sonko, dirigée par Me Clédor Ciré Ly et ses collaborateurs, conteste vivement la demande de récusation. Selon eux, il s’agit d’une manœuvre pour perturber le déroulement du procès et influencer le verdict final. Ils soulignent que le juge Samassy Faye a jusqu’à présent montré un comportement impartial et a accordé à leur client un traitement équitable.
La demande de récusation du juge Samassy Faye a ravivé les débats sur l’indépendance du système judiciaire au Sénégal. Certains observateurs estiment que cette affaire met en évidence une possible ingérence politique dans le procès de Sonko, tandis que d’autres soutiennent que l’AJE a le droit de contester le choix du juge s’il estime qu’il existe des motifs légitimes de partialité.
Lou waay atté fi yawmal khyam dinga ko attéwatte
SAMASSY FAYE, SERERE DEUG BOU SOPELOUWOUL DEUG REK LAY ATTÉ