YAS forme les journalistes sénégalais à l’intelligence artificielle pour améliorer leur pratique
YAS, un acteur majeur des télécommunications au Sénégal, a récemment organisé une formation spécialisée pour les professionnels des médias afin de les initier aux applications de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le journalisme. Cet événement s’est déroulé à SAMA l’hôtel situé aux Almadies et a attiré de nombreux journalistes souhaitant approfondir leurs compétences en matière d’outils numériques.
Parmi les intervenants, Kamel Okba, le directeur général de YAS, a mis en avant le rôle crucial de l’IA dans l’amélioration de la pratique journalistique. « L’IA est un levier essentiel pour améliorer la qualité de votre travail. Elle vous aide à produire, vérifier les informations, et même à anticiper les attentes du public », a-t-il souligné. Il a également évoqué l’importance de maîtriser ces technologies afin de mieux servir le public sénégalais, en promettant d’autres formations, notamment sur la cybersécurité.
Pour sa part, Rachid Jankari, un ex-journaliste de Tel Quel au Maroc, a partagé son expérience et les opportunités que l’IA peut offrir au journalisme. Selon lui, ces outils comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity sont indispensables pour la rédaction, la transcription audio et la vérification des faits. « Le vrai danger, ce n’est pas l’IA, mais l’analphabétisme digital des journalistes », a-t-il averti.
Enfin, Cheikh Tidiane Ndiaye, du quotidien Le Soleil, a démontré comment l’IA optimise le flux de travail dans les rédactions. « Un journaliste peut transcrire un audio d’une heure en quelques minutes, extraire les idées clés et se concentrer sur l’analyse », a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’une charte d’utilisation était nécessaire pour prévenir les abus, tels que le bidonnage.
La formation s’est conclue par des ateliers pratiques permettant aux participants de découvrir une vingtaine d’outils IA. En s’adressant à Sud Quotidien, YAS a réaffirmé son soutien indéfectible aux médias sénégalais dans leur transition numérique. « L’IA est là pour amplifier votre voix, pas pour la remplacer », a-t-il déclaré, marquant ainsi une étape significative dans l’évolution du journalisme au Sénégal.
