Le gouvernement israélien a tenu une réunion ce jeudi pour se prononcer sur une proposition d’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages dans la bande de Gaza. Selon l’agence de presse Anadolu, cette session cruciale a été précédée par des entretiens diplomatiques et des briefings sécuritaires.
La réunion a débuté par une présentation menée par le chef d’état-major, Eyal Zamir. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu devait y prendre part après une rencontre avec Steve Witkoff, émissaire spécial de l’ancien président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, et Jared Kushner, son gendre.
Initialement prévue plus tôt dans la journée, la tenue de cette session a été reportée de plusieurs heures. Selon nos informations, ce retard fait suite à une précédente réunion du cabinet de sécurité qui s’était achevée sans qu’un vote ne soit organisé sur la question.
Cette proposition d’accord a suscité de nombreuses réactions sur la scène internationale. En France, le président Emmanuel Macron a salué ce qu’il a qualifié d’« accord historique », appelant les deux parties à valider le plan. Il a insisté sur la nécessité d’aboutir à un cessez-le-feu permanent et à la libération de tous les otages.
Le plan en discussion, soutenu par plusieurs médiateurs internationaux dont les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, prévoirait plusieurs phases. Des versions antérieures du projet évoquaient un cessez-le-feu durable, un retrait progressif des forces israéliennes et la libération d’environ 2 000 prisonniers palestiniens en contrepartie de celle des otages.