La visite du chef de l’Etat le 19 février prochain dans la partie méridionale du pays, précisément à Ziguinchor pour inaugurer le stade Aline Sitoe Diatta réhabilité, l’hôpital de la Paix sans oublier la cérémonie de mise en eau des bateaux Aguénes et Diambone, risque d’être trop mouvementée.
Hormis les populations du département de Bignona qui comptent l’accueillir avec des brassards rouges, faute de forages, c’est autour des populations de la nouvelle région de Sédhiou de se faire entendre. Elles n’excluent pas de brandir des morceaux rouges. Considérée comme la région la plus dépourvue en infrastructures, sans pistes de production dignes du nom, les populations en ont marre d’attendre leur conseil de ministres Décentralisé pour le développement de leur terroir estimé à des centaines de milliards F Cfa.
Ainsi, les localités du Balantacounda, du Diasing, du Brassou, du Pakao, qui la composent crient leur ras-le-bol, car fatiguées d’attendre le gouvernement fixer les priorités de leurs localités pour leur décollage économique, à l’instar des régions qui ont déjà accueilli le gouvernement.Récemment, les populations l’ont fait savoir lors des différents « Gamou » dans le cadre de la célébration de la naissance du Prophéte (Psl).
Ni plus, ni moins, elles demandent au chef de l’Etat et son gouvernement de venir au plus pressé en aide aux populations de la région largement éprouvées. Entre autres, ils demandent la construction de pistes de productions leur permettant d’écouler les produits prévenant de leur labeur et l’octroi de financements pour ainsi voir leurs projets sortir de terre dans le cadre du Pse (Programme Sénégal Emergent).
Mieux, cette question de développement de la région de Sédhiou occupe une place de choix dans les rencontres mensuelles des différentes communautés de la région établies à Dakar.
L’Obs