Valorisation des ressources territoriales : L’Anat mise sur le « Nététou » comme futur « or noir » du Sénégal
« Nététou » au Sénégal, « Soumbala » en Guinée ou au Mali, « Dadawa » ou « Iru » au Nigeria, ces appellations désignent un même condiment présent sur tous les marchés ouest-africains. Ingrédient majeur de la cuisine africaine – au même titre que le nuoc nam en Asie du Sud-Est – le Nététou est issu de la transformation des graines des gousses de Néré (Parkia spp), une légumineuse arbustive très abondante dans la sous-région ouest-africaine.
C’est dans le cadre de la formulation du Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources et Potentialités des Territoires (PAVART) que les équipes de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) ont fait le constat que le Nététou était une ressource territoriale utilisée statistiquement dans 85% des plats que les Sénégalais consomment au déjeuner (Thiébou dienn bou wekh, Mafé, Soupou Kandia, Domoda, Dakhine…).
Forte de ce constat, l’ANAT a décidé dans le cadre de l’opérationnalisation du PAVART de travailler à la modernisation du système actuel de production de Nététou, en s’appuyant sur les femmes productrices déjà présentes dans les filières territoriales de production et en industrialisant le système global de production et d’exploitation.
Selon Mamadou DJIGO Directeur Général de l’ANAT qui était en visite à Diaobé-Kabendou haut lieu de production du Nététou » il nous faut créer dans notre pays une INDUSTRIE autour de la ressource rentable qu’est le Nététou ».
Selon de nombreux spécialistes du produit, l’exploitation des produits de cueillette du Nététou est une activité de rente pour de nombreuses productrices de nos terroirs et son industrialisation est une nécessité. En conséquence, le projet d’industrialisation de la filière Nététou qui sera accompagnée par de nombreux partenaires dont l’entreprise spécialisée GREENTECH S.A » a pour objectif recherché la viabilité des Territoires du NÉTÉTOU, la création de richesses et la création de PLUSIEURS EMPLOIS » selon les mots mêmes de Mamadou DJIGO. Mamadou DJIGO a assuré aux femmes productrices que les produits finis de Nététou qui seront issus de cette dynamique d’industrialisation seront commercialisés « par les grandes surfaces et les entreprises de la grande distribution installées au Sénégal (Auchan, Casino, Exclusive, Carrefour…) » qui ont compris les enjeux autour de cette filière.
Cette rencontre du DG de l’ANAT avec les femmes productrices de Diaobé-Kabendou entre dans le cycle des visites de terrain et de travail entamées par les services L’ANAT dans le cadre de la promotion du PAVART.
« Nététou » au Sénégal, « Soumbala » en Guinée ou au Mali, « Dadawa » ou « Iru » au Nigeria, ces appellations désignent un même condiment présent sur tous les marchés ouest-africains. Ingrédient majeur de la cuisine africaine – au même titre que le nuoc nam en Asie du Sud-Est – le Nététou est issu de la transformation des graines des gousses de Néré (Parkia spp), une légumineuse arbustive très abondante dans la sous-région ouest-africaine.
C’est dans le cadre de la formulation du Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources et Potentialités des Territoires (PAVART) que les équipes de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) ont fait le constat que le Nététou était une ressource territoriale utilisée statistiquement dans 85% des plats que les Sénégalais consomment au déjeuner (Thiébou dienn bou wekh, Mafé, Soupou Kandia, Domoda, Dakhine…).
Forte de ce constat, l’ANAT a décidé dans le cadre de l’opérationnalisation du PAVART de travailler à la modernisation du système actuel de production de Nététou, en s’appuyant sur les femmes productrices déjà présentes dans les filières territoriales de production et en industrialisant le système global de production et d’exploitation.
Selon Mamadou DJIGO Directeur Général de l’ANAT qui était en visite à Diaobé-Kabendou haut lieu de production du Nététou » il nous faut créer dans notre pays une INDUSTRIE autour de la ressource rentable qu’est le Nététou ».
Selon de nombreux spécialistes du produit, l’exploitation des produits de cueillette du Nététou est une activité de rente pour de nombreuses productrices de nos terroirs et son industrialisation est une nécessité. En conséquence, le projet d’industrialisation de la filière Nététou qui sera accompagnée par de nombreux partenaires dont l’entreprise spécialisée GREENTECH S.A » a pour objectif recherché la viabilité des Territoires du NÉTÉTOU, la création de richesses et la création de PLUSIEURS EMPLOIS » selon les mots mêmes de Mamadou DJIGO. Mamadou DJIGO a assuré aux femmes productrices que les produits finis de Nététou qui seront issus de cette dynamique d’industrialisation seront commercialisés « par les grandes surfaces et les entreprises de la grande distribution installées au Sénégal (Auchan, Casino, Exclusive, Carrefour…) » qui ont compris les enjeux autour de cette filière.
Cette rencontre du DG de l’ANAT avec les femmes productrices de Diaobé-Kabendou entre dans le cycle des visites de terrain et de travail entamées par les services L’ANAT dans le cadre de la promotion du PAVART.
(Par Maï Abdoul Mbodj, journaliste)
Filière Intéressante, article écrit en double