Urgent : Israël annonce avoir lancé des « frappes préventives » sur l’Iran cette nuit

Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, des explosions ont secoué Téhéran, confirmées par les médias iraniens, alors qu’Israël annonçait avoir lancé une opération militaire contre l’Iran. Cette offensive marque une brusque escalade des tensions dans la région.

Selon l’agence Associated Press, parcouru par Senego, des détonations ont été entendues à travers la capitale iranienne, tandis que la télévision d’État en a reconnu l’impact sonore. À Jérusalem, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a décrété une « situation spéciale », accompagnée de la fermeture exceptionnelle des établissements scolaires, signe d’une alerte sécuritaire élevée.

Ce raid intervient dans un contexte particulièrement tendu, sur fond de désaccords persistants entre Téhéran et Washington autour du programme nucléaire iranien. Une nouvelle phase de négociations bilatérales est d’ailleurs prévue dimanche à Oman.

Les États-Unis ont tenu à se distancier de cette action militaire, refusant toute implication directe, notamment via la fourniture d’armements spécifiques ou de moyens logistiques. Des responsables américains ont mis en garde contre les risques d’un embrasement régional en cas d’attaque israélienne ciblant les installations nucléaires iraniennes.

À Tel-Aviv, la fermeture des écoles témoigne de l’inquiétude d’une éventuelle riposte iranienne. Le gouvernement de Téhéran affirme être prêt à réagir, évoquant la possibilité de tirs de missiles balistiques – l’Iran possédant environ 2 000 ogives – ou d’actions menées par ses alliés dans la région.

La situation commence déjà à affecter les marchés mondiaux. L’or et le pétrole enregistrent des hausses sensibles, alors que la sécurité du détroit d’Ormuz, zone clé du commerce énergétique mondial, semble de plus en plus menacée.

Cependant, plusieurs zones d’ombre persistent. Aucune information officielle n’a encore confirmé les cibles exactes de l’opération israélienne, ni l’ampleur des dégâts sur le sol iranien. Le soutien diplomatique international reste également incertain, notamment en raison de la position prudente des États-Unis.

Les services de renseignement israéliens auraient motivé leur décision par les avancées rapides du programme nucléaire iranien, désormais enrichi à 60 %, seuil jugé critique par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Washington, de son côté, continue de plaider en faveur d’une issue diplomatique.