La Commission européenne a annoncé le début de la mise en œuvre d’un nouveau système d’entrée et de sortie (EES) pour la gestion numérique des frontières. Selon nos informations, ce dispositif sera progressivement déployé dans 29 pays européens pour moderniser les contrôles des voyageurs non-ressortissants de l’Union européenne.
Ce système enregistrera de manière numérique les entrées et les sorties des personnes effectuant des séjours de courte durée. Les données collectées comprendront les informations du passeport, ainsi que des données biométriques telles que les empreintes digitales et une image faciale des voyageurs. Cette procédure remplacera l’estampillage manuel des passeports.
L’objectif principal est de renforcer l’efficacité des contrôles aux frontières extérieures de l’UE et d’améliorer la sécurité au sein de l’espace Schengen. Le dispositif vise également à contribuer à la prévention de l’immigration irrégulière en fournissant des informations en temps réel sur le respect de la durée de séjour autorisée. Il concernera uniquement les voyageurs qui ne possèdent pas la nationalité d’un État membre de l’UE, de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège ou de la Suisse.
D’après un communiqué relayé par l’agence Anadolu, le déploiement se fera de manière progressive. Dans un premier temps, le système sera activé dans certains points de passage frontaliers avec des fonctionnalités limitées. La pleine mise en service de ce dispositif est prévue dans un délai de six mois à compter du 10 avril 2026.
