Une posture d’imposture. A propos de la suite de la fameuse « affaire du contumax »(Pr. Babacar Niang)*

La radiation d’Ousmane Sonko est ubuesque et la tentative de la légitimer par une manipulation de l’opinion publique ne saurait prospérer, affirme Babacar Niang, Professeur agrégé en droit privé, en réponse au ministre de la justice Ismaïla Madior Fall au sujet du retrait du leader de Pastef sur les listes électorales. Membre du pool d’avocat d’Ousmane Sonko, M. Niang critique dans cette contribution parvenue à Senego, la toute dernière sortie du garde des Sceaux dans une télé de la place, l’assimilant à un « analphabète en droit pénal. »
Senego publie intégralement sa contribution.
Le vacarme assourdissant de celui qui réclame à cor et à cri avoir la science infuse ne peut être qu’agaçant à plusieurs égards surtout lorsqu’il s’en prend indirectement à deux excellents enseignants-chercheurs, courageux et sincères.
Dans L’art d’avoir toujours raison, per fas et nefas (par tous les moyens possibles), Arthur Schopenhauer indique que « l’ultime stratagème » lorsque l’on est à court d’arguments, c’est de « tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers ». Il précise qu’ « être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre ».
La posture puérile qui consiste à rabaisser ses deux contradicteurs populaires par presse interposée en se glorifiant de ses grades et titres universitaires incorpore ce stratagème. On rappellera à juste titre que le « tigre ne proclame pas sa tigritude » et qu’un grand juriste ne doit pas se comporter en complice du pouvoir, il doit être au service de la vertu (L. Fontaine, Qu’est-ce qu’un grand juriste ?).
Dans un autre contexte, cette posture risible n’aurait inspiré qu’un profond mépris d’autant plus que l’argumentaire brandi ne repose que sur une imposture. Le Pape autoproclamé du droit public à l’échelle continentale est un parfait analphabète en droit pénal puisqu’il ignore la terminologie et la méthodologie de cette discipline. En attestent des approximations et errements sur la récidive, l’interprétation en droit pénal et le caractère définitif ou non de la condamnation par contumace. A ce propos, on constatera qu’il se dédit en admettant finalement que la condamnation par contumace de Monsieur Ousmane SONKO n’est pas définitive. Toutefois, il persiste dans une démarche de manipulation de l’opinion publique nationale et internationale. En effet, il déclare urbi et orbi que celui-ci est en état de contumace malgré son arrestation et que sur le fondement de l’article 312 du Code de procédure pénale, il est frappé de toutes les déchéances prévues par la loi.
Tout a été dit sur les dispositions des articles 307, 316, 722 et 724 du Code de procédure pénale. Il est inutile d’y revenir puisque, comme disait l’autre, « à l’égard de certaines personnes les raisonnements s’enveniment toujours ». Chacun se fera sa propre religion mais les honnêtes gens savent ce qui est juste et injuste, logique et illogique.
Par ailleurs, que faudrait-il ajouter à propos de l’article 312 du même code ? Il n’est pas nécessaire d’être un érudit de la logique déontique ou de la maïeutique pour constater que cette disposition porte sur les conséquences de la contumace. Les formalités de publicité prescrites permettent simplement de rendre opposable la condamnation provisoire qui s’anéantit de plein droit, dès la reddition ou l’arrestation du contumax. Peu importe le motif, n’en déplaise à ceux qui veulent réinventer les principes fondamentaux du droit pénal.
Dans ces conditions, comment justifier la radiation de Monsieur Ousmane SONKO des listes électorales ? La chronologie des faits témoigne de l’absurdité de cette décision. Si Monsieur Ousmane SONKO a été condamné le 1er juin 2023, une décision de radiation aurait pu advenir après les formalités de publicité et avant son arrestation en date du 28 juillet 2023. Or, en se fiant à la supposée « signification » de la lettre de notification administrative en date du 2 août 2023, son retrait des listes électorales aurait eu lieu après l’arrestation et l’anéantissement de plein droit de la contumace. Le dilettantisme professionnel des auteurs de ce méfait atteste d’une légèreté dans l’exercice d’une turpitude.
Cette radiation est ubuesque et la tentative de la légitimer par une manipulation de l’opinion publique ne saurait prospérer. La vérité finira par triompher puisque les faits sont constants et objectivement constatables. Il n’y a pas lieu à mille et une interprétations car interpréter n’est pas synonyme de manipuler. Interpréter n’est pas non plus une occasion pour créer une loi pénale nouvelle. Le saupoudrage sur la notion d’exégèse démontre des limites conceptuelles. Dans ces conditions, l’auteur de l’ouvrage Le monde comme volonté et comme représentation n’avait pas tort de dire « si l’existence humaine est courte, la vérité a les bras longs et la vie dure : disons donc la vérité ». Stop à l’imposture.
*Professeur Agrégé en droit privé, Avocat au Barreau de Paris, membre du pool d’avocats d’Ousmane SONKO
Encore un juriste affilié à Pastef, qui n’a rien compris et qui arrive après la bataille.
La vérité c’ est que SonkAdji n’ a pas d’ avocats à la hauteur
Il a été arrêté depuis quand
Je crois et constate que c’ est depuis sa tentative de revenir à Dakar délogé Le Président.
S’ il était arrêté comme contumax, on l’ aurait directement déposé en prison et non chez lui et isolé pendant 55 jours.
En vérité, SonAdji et son conglomérat de voyous (ex Pastef) jubilaient en oubliant de contester le verdict lu en contumance.
SonkAdji est sous contumax pour dire vrai. Il est nul et est entouré d’ avocats incompétents ou evoluants en béni oui_oui sans scrupule
Monsieur du dernier commentaire vous êtes de mauvaise foi car vous savez que ce vous avez soutenu est tout sauf du droit
Monsieur pour votre gouverne mal éclairé sachez que dans la matière pénale les lois ne s’interpretent pas mais s’appliquent tel qu’elles se révèlent car elles legiferent sur la liberté des citoyens dans laquelle aucun espace ne doit être laissé a la subjectivité
Ca serait très facile quoi ! Se braquer à Zig insulter les juges, refuser de se constituer prisonnier après le jugement se croyant plus malin que tout l état et vouloir profiter de son arrestation pour d autres motifs afin d annuler le contumax C est des rêves d un con de pastefiens pestiferes
Ces juristes nous pompent l’air surtout les profs de droit qui ne sont jamais d’accord et chacun se croit plus savant que l’autre. Basta
Rien de surprenant, que les répondeurs automatiques, réagissent comme leur maitre, selon l’adage » GNO TAY, on s’en fiche du droit. On le laisse pas participer »
Et Oui, c’est la fuite en avant. Il faut que Amadou BA passe (Il n’aurait pas de chance devant SONKO) , pour nous garantir de biens meilleurs Lendemains avec le pétrole et le gaz , qui va couler. On s’en fiche de ce que le droit dit.
MACKY SALL et sa bande ont longtemps quitté le droit. Et comme ceux qui doivent dire quelque chose ( nos Marabouts) ne disent rien, alors ils se sont engouffrés dans le DJAAY DOLÈ.
Quand la politique entre par la porte le droit sort par la fenêtre. Imf avait une bonne réputation mais malheureusement à force de vouloir plaire à des politiciens sans moralité ni crédibilité il s’est fait hara kiri et sa parole ne vaut plus rien. Tout ce qu’il m’inspire c’est du dégoût et une grande tristesse pour ce qu’il est devenu.
Bien dit El hadj
Et maintenant où est le grand juriste, ne nous dit que c’est toi. Va te faire foutre, finit les manipulations…..
Soit vous n’avez pas lu le texte, ce qui est grave quand on repond, soit vous etes d’une fonciere malhonnetete qui n’a d’egale que la malhonnetete de cette mafia au pouvoir. En realite, vous illustrez parfaitement les propos du Professeur Niang: Dans L’art d’avoir toujours raison, per fas et nefas (par tous les moyens possibles), Arthur Schopenhauer indique que « lorsque l’on est à court d’arguments, c’est de « tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers ». Il précise qu’ « être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre «
Il a bien lu le texte c’est le camp des manipulateurs et malhonnêtes qui n’aiment pas la vérité.
Wax dëgg
SonkAdji, c’ est fini
Yalla du moroom
Sénégal Kenn du ko jaay
Cher Paps,
Sonko a dit qu’il ne répondrait plus jamais à la Justice en qui il n’a plus confiance. Puis il a dit qu’il allait tuer Macky Sall si ce dernier ne le tuait pas. Puis qu’il traînerait macky hors du palais et lui infliger les supplices infligées à Samuel do(le découper en morceaux). Puis que Macky ne terminerait pas son mandat. Il a insulté nos institutions et enfin, il a fait des appels à l’insurrection et encouragé la destruction des biens de l’Etat.
Tout ce qu’il a fait et dit est hors la loi tout court.
Face à tout cela, l’Etat a accepté de répondre au Gatsa Gatsa en usant des mêmes armes que Sonko. L’Etat va le broyer littéralement et les miaulements de ses souteneurs ne changeront pas grand chose.
C’est aussi simple que cela
Tu comprends maintenant? C’est clair dans la tête dure des ex-pastéfiens ? Waa Kagn !