Parmi tous les candidats en lice pour obtenir la majorité à l’Assemblée, le représentant du parti au pouvoir se distingue par son besoin de s’exprimer. Il aborde tous les sujets possibles, en tout lieu et à tout moment, souvent en se laissant emporter par son imagination. Le problème réside dans le fait que, comme c’est souvent le cas avec les grands bavards, ses discours manquent de profondeur et révèlent un certain vide intellectuel. Une mise en garde pourrait s’avérer nécessaire pour lui indiquer que cette approche ne lui permettra pas de séduire une grande partie de la population, notamment pas les plus de 54 % des électeurs qui ont soutenu son successeur à la présidence.