Transition de l’analogique au numérique : La TDS-SA sur la « bonne voie… »

La TDS-SA (Télédiffusion du Sénégal), organe de l’Etat en charge de la transition de l’analogique au numérique et de la diffusion a organisé un forum national sur les impacts et enjeux de la transformation du secteur audiovisuel, ce jeudi 04 mai 2019, dans un hôtel de la place.

Ils étaient nombreux les professionnels de l’audiovisuel, représentants de structures de l’Etat et partenaires à assister à la rencontre. Ils ont discuté sur le thème, lors de ce panel, mais aussi ont proposé une feuille de route pour l’amélioration du paysage audiovisuel.

« On est au lendemain du premier mai et à la veille de la journée mondiale de la liberté de la presse. Nous avons jugé opportun, dans un contexte de transition de l’analogique au numérique, de réunir les acteurs en charge de l’audiovisuel pour discuter des problématiques et des enjeux que va induire la transition qui est un changement de technologie. On passe d’un mode de diffusion analogique à un mode de diffusion numérique« , a expliqué M. Amadou Diop, Dg de la TDS.

Un procédé qui induit des changements dans la manière de recevoir la télévision dans les foyers… Mais aussi des changements dans la manière de diffuser, pour les opérateurs et éditeurs de contenus. Raison pour laquelle l’ensemble des acteurs de l’audiovisuel ont été invités à ce panel pour discuter de ces questions. « Nous, notre positionnement c’est en tant que transporteur de signal. La problématique qui va se poser dans le secteur de l’audiovisuel c’est la production et la génération de contenu…« , selon toujours M. Diop.

A cet effet, au Sénégal, dans le cadre de cette transformation, va être confronté à une occupation de l’espace par rapport au contenu dans les ménages, sous l’encadrement du  CNRA afin de définir des quotas en terme de contenus étrangers et locales.

« On part également dans la recherche de solutions pour soutenir et financer la production de contenu local. Donc, il est important que dans cette transformation qu’on puisse répondre aux préoccupations, notamment des acteurs qui travaillent dans la production et dans la génération de contenus en terme de financement qui est une des contraintes fortes auxquelles ils sont confrontés…« , fait-il savoir.

Aussi, rappelle M. Diop que par rapport à la sous région, par rapport aux autres pays africains, « on peut dire que le Sénégal est le premier pays qui avance dans ce processus. Dès l’instant qu’on considère que les pays limitrophes sont confrontés à des problèmes de financement et l’option prise par le Sénégal, de partir à la base, c’est à dire sur le partenariat public-privé nous a permis de pouvoir réaliser nos objectifs à 50%. Après, il y a du travail à faire. On est en train de replanifier la couverture, on est en train de retravailler sur les réseaux de redistribution des décodeurs, on est en train de préparer le basculement qu’on va reprendre l’extinction du signal analogique au mois de septembre pour le finaliser au mois de juin 2020. Et je peux dire, quand même que le Sénégal sera un des pays qui sera le plus avancé dans ce processus…« 

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