Trafic de peaux de bête : trois (3) délinquants tombent à Kolda

Les activités délictuelles des trois trafiquants supposés de peaux d’espèces protégées ont été stoppées dans la journée de ce jeudi par la direction des Parcs nationaux, les éléments de police du commissariat de Kolda, avec l’appui de la Brigade régionale des stupéfiants de la gendarmerie territoriale de Diaobé et Eagle Sénégal.

Ces services ont opéré une saisie de diverses peaux d’espèces protégées à Kolda. La traque aux trafiquants d’espèces protégées continue de produire des résultats avec l’arrestation des délinquants présumés.

Parcs nationaux

Ainsi, la direction des Parcs nationaux, les éléments de police du commissariat de Kolda, avec l’appui de la Brigade régionale des stupéfiants de la gendarmerie territoriale de Diaobé et Eagle Sénégal à l’aide du déploiement d’un «important dispositif d’interpellation et de perquisition», ont mis fin aux «activités commerciales illégales de trois (3) présumés trafiquants de faune, respectivement en provenance de Diaobé et Sédhiou», dans la région de Kolda.

Les trois interpellés

Toute cette opération s’est déroulée «sous la houlette du procureur de la République de Kolda», annonce un communiqué du projet Eagle Sénégal. Les trois interpellés sont, informe le document d’Eagle Sénégal, actuellement entendus par les limiers sur les faits qui leur sont reprochés. Au regard de l’article L32 du Code de la chasse et de l’environnement portant sur la détention, la circulation et la commercialisation d’espèces protégées, ces présumés trafiquants encourent «une peine d’emprisonnement et de fortes amendes».

52 peaux

Cette opération combinée a permis d’effectuer, d’après le communiqué du projet Eagle Sénégal, «la saisie d’une peau de lion, 1 peau de léopard, 26 peaux de crocodile de belles tailles et 7 autres espèces intégralement protégées, représentant un total de 52 peaux de 11 espèces sauvages protégées et bénéficiant de la protection internationale de la Convention de Washington que le Sénégal a ratifiée». L’état de putréfaction des peaux, fait remarquer le document d’Eagle Sénégal, est une preuve que tous les animaux énumérés ci-dessus «ont été abattus il y a moins d’un mois, mais aussi et surtout que le Sénégal reste une plaque tournante importante du trafic de peaux d’animaux sauvages protégés en Afrique de l’Ouest».

Un réseau

Grâce aux enquêtes sur cette affaire, l’on est parvenu à «mettre à jour une nouvelle branche d’un réseau de trafic de faune protégée transfrontalier déjà connu dans le sud du pays, œuvrant entre le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry et la Gambie».

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