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Touba: Premiére ville sans tabac du monde (Abdou Aziz Majalis Mbacké)

Lecture ce cet article (Australie. Melburne sera-t-elle la première ville sans tabac ? ) sur l’idée des autorités locales de Melbourne (la deuxième ville d’Australie) d’interdire complètement le tabac dans tous leurs espaces publics d’ici 2016, espérant ainsi remporter la palme de « l’une des premières villes au monde, sans tabac »,

Nous n’avons pu nous empêcher de leur rappeler que cette palme avait été déjà raflée, depuis 35 ans par une autre ville africaine : Touba ! En effet, c’est depuis le 18 septembre 1980 que Cheikh A. Ahad, troisième Khalife des mourides, avait formellement édicté un Ndigël interdisant cette pratique, en même temps que d’autres jugées contraires à l’Islam, dans la ville sainte. Dire que les sénégalais ne savent pas encore valoriser leurs avancées et certains progrès sur l’humanité… Par complexe du à la « laïcité neutralisante » à la sénégalaise ou à une certaine « mouridophobie » ? Dire que, malgré le vote d’une loi dans notre assemblée nationale, le Sénégal ne parvient pas toujours, au grand dam des associations anti-tabac, à faire respecter cette loi bientôt rangée aux oubliettes. N’est-il pas temps de mieux nous inspirer de nos forces et ressorts culturels endogènes positifs de notre pays pour mieux avancer ?

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Première Ville sans Tabac du Monde

La croissance inhabituelle de Touba, surtout à partir des années 80, devenue, en moins d’un siècle, la seconde ville sénégalaise la plus importante après Dakar (la capitale), et ses différentes caractéristiques (spirituelles, urbaines, démographiques, sociales, économiques etc.) sont d’intéressantes expressions de ses principes fondateurs.

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Une autre spécificité de Touba est l’interdiction de produits et de comportements considérés comme contraires au caractère sacré de la cité : drogue, alcool, tabac, port de tenues indécentes, manifestations politiques etc. Touba est ainsi devenue, depuis 1983, la première « ville sans tabac » de l’ère moderne et présente beaucoup d’autres éléments distinctifs (quoique faisant encore face, comme d’autres grandes villes d’Afrique, aux problèmes classiques d’urbanisation que le leadership local essaie de résoudre avec l’aide de l’Etat)

(Avec A. Aziz Mbacké Majalis)

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13 commentaires

  1. Le Saint Lousien

    Khana Djangoo lén XASSIDA MATLABOUL FAWZAYNI lissi SERIGNE TOUBA wakh gnaane nah boromam mou aaar deuk bi sammouko té YALLA nagoul nakoko!!! nanou nangou té wakh SERIGNE TOUBA jeureujeuf moi suis Saint Louis mais Touba dou moroomou deukk


  2. sammmmm

    MDR touba yamba. Vous avez oublier les thiantiacoum et les baye fall .ils fument matin midi soir arrêté donc de nous leurrer. Xame nagne bou bakh loufi neck


  3. SALLA

    Wallahi Aziime mane laigui rek ma devenir MOURIDE, Comment fair pour que je puiss rencontrer un Bon Mari MOURIDE quand je viendrai au Sénégal pour mes vacances ! Barki ALkhouraanoul Karim, je parle sérieuse, je voudrai avoir des enfants Mouride mais cela ne veut pas dire que je déteste mon Tariha actuel (Tijaane de Talibé Serigne Mansour ) …


    Salla Depuis Washington DC


    • Amadou Gueye

      Faites la distinction entre Cité religieuse et ville.Thiénaba n’est pas une ville ni Medina Gounass encore moins Cambéréne. On parle de ville en matière de démographie. Cela ne nie pas que dans ces lieux, le tabac est interdit.


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