L’Assemblée générale des Nations Unies a récemment été le théâtre de vives critiques de la part des dirigeants africains. Le Togo et la Guinée, en particulier, ont dénoncé ce qu’ils qualifient d’« arrogance » de l’Occident.
Le président guinéen, Mamady Doumbouya, a attiré l’attention en exprimant son mécontentement face à un modèle de gouvernance imposé en Afrique par l’Occident. Selon lui, ce modèle ne fonctionne pas pour l’Afrique et peine à s’adapter à la réalité du continent. Il a également précisé que l’Afrique n’était alignée avec aucune puissance mondiale mais uniquement pro-africaine.
M. Doumbouya a profité de cette occasion pour appeler la communauté internationale à voir l’Afrique sous un nouvel angle. Il a exhorté à une coopération sincère dans un esprit de partenariat mutuellement bénéfique. Il a également adressé un message fort aux anciennes puissances coloniales, les enjoignant à cesser de traiter l’Afrique comme un enfant.
De son côté, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a renchéri sur les propos de son homologue guinéen en dénonçant le paternalisme, le mépris et la condescendance de l’Occident envers l’Afrique. Il a exprimé la lassitude du continent face à ce qu’il a qualifié d’arrogance occidentale.
Les déclarations de ces deux dirigeants africains ont été largement relayées, notamment sur le site Afrik.com, mettant en lumière les tensions et les défis auxquels l’Afrique est confrontée dans ses relations avec l’Occident.
