Dans la nuit du 10 au 11 mai, aux environs de 3 heures du matin, un poste militaire situé dans la localité de Kpékpakandi, non loin de la frontière avec le Burkina Faso, a été attaqué. Pour la première fois, des victimes sont à déplorer dans les rangs de l’armée togolaise. 8 soldats ont été tués et 13 autres blessés dans cette attaque terroriste, au poste opérationnel avancé de Kpinkankandi, dans le canton de Kondjouaré.
Selon des médias locaux, les victimes sont des militaires stationnés dans la zone, justement pour prévenir des actions terroristes.
« Des éléments terroristes, estimés à 60, ont conduit une attaque complexe sur le poste opérationnel avancé de Kpinkankandi », indique le site en ligne republicoftogo qui poursuit qu’au cours de l’attaque, les renforts qui faisaient mouvement sur la zone des combats auraient sauté sur un engin explosif improvisé.
« Le bilan provisoire fait état de 8 soldats tués, 13 blessés, un véhicule blindé type Mamba endommagé et une jeep brûlée », précise le journal en ligne.
L’assaut n’a pas été revendiqué mais ressemble fort à ceux perpétrés par des groupes jihadistes dans le nord de la Côte d’Ivoire ou du Bénin. Sous le couvert de l’anonymat, l’une de nos sources au sein du pouvoir décrit une attaque « complexe et coordonnée ». Elle en veut pour preuve l’embuscade dans laquelle sont tombés les renforts de l’armée, après avoir été victimes d’un engin explosif improvisé sur la route.
Le Togo fait face à sa deuxième attaque en quelques mois. Il y a quelques mois, l’opération Koundjouaré a été renforcée par les autorités togolaises.