Tentative d'assassinat d'un réfugié Gambien au Sénégal, la victime accuse Yaya Jammeh

Venu se réfugier au Sénégal depuis deux ans, cet ancien commando de l’armée gambienne du nom de Moussa Sarr l’a échappé belle. Il soupçonne des individus, qui selon lui, sont mandatés par le président gambien, d’avoir voulu l’assassiner. Il est actuellement en soins dans un hôpital de la place selon le journal Enquête. 

Les faits se sont passés à Mbour. Selon Moussa Sarr, les malfaiteurs se sont présentés à lui comme des réfugiés gambien, comme lui. Et de fil en aiguille, des liens se sont tissés entre les concitoyens. Ses assaillants avaient élu domicile près de chez l’ancien commando. Et plus tard, selon M. Sarr, un certain Ousmane Diop, de nationalité sénégalaise, se présentera à lui en tant que fonctionnaire du ministère de l’intérieur du Sénégal. Le complot est entrain de se tisser sans que le réfugié ne se doute de rien.

Et d’aucun de se poser la question si ce ne serait pas lié à la visite furtive, au Sénégal, de Yankuba Badji, responsable de la police secrète de Yaya Jammeh. Car ce n’est qu’a partir de ce jeudi 2 juin, que la victime fut recontacté par son « ami » du « Ministère de l’intérieur » qui lui demande de le rejoindre dans un appartement. Ousmane Diop prétexte que c’est dans le but de lui remettre des documents qui lui permettront de sortir du cauchemar qui le hante depuis un certain moment. Ne se doutant de rien, et convaincu de la bonne foi de ses « amis », au nombre de trois, Moussa n’a pas décliné l’invitation. Et c’est une fois dans les lieux, entouré des malfaiteurs, qu’il reçoit tout d’un coup un violant coup de derrière. Il tante de s’enfuir mais se rend compte que la porte était fermée, il tente la solution drastique qui lui permettra de se faufiler entre les mailles du filet.

Recevant des coups de partout, il fini, finalement, par sortir de l’appartement en brisant une autre porte en vitre. Une fois dehors, il demande de l’aide. Il a finalement été évacué à Dakar après avoir subi des lésions sur tout le corps. Et ce tentative d’assassinat a suscité plusieurs questions. Surtout par rapport à cette rumeur faisant état de la visite éclaire de Sana Manjang, présenté comme chef des opérations des « jungullars » tueurs à gage toujours habillés en « ninja » et placés directement sous les ordres du président Jammeh.